Des spéculations sont apparues jeudi 21 février dans la presse italienne sur un "lobby gay" qui aurait poussé Benoît XVI à renoncer à sa charge. D'après ces affirmations publiées par le journal La Repubblica, un groupe de pression aurait exercé du chantage sur certains prélats du petit Etat, sur fond de liens homosexuels. Des informations révélées dans le contexte du scandale des fuites de Vatileaks, l'an dernier.
Le souverain pontife aurait alors été convaincu de démissionner après avoir eu vent de l'influence de ce "lobby gay". C'est l’enquête ultra-secrète sur le scandale Vatileaks, menée au sein de la Curie par une commission de trois cardinaux à la retraite, qui aurait révélé l'existence de ce lobby. Le rapport de deux tomes de 300 pages prouverait notamment, selon La Repubblica, l'existence d'"un réseau transversal uni par l’orientation sexuelle". Dans le détail, des cardinaux auraient subi un chantage exercé par des personnes extérieures au Vatican. Des pressions liées aux relations homosexuelles que ces laïcs entretenaient avec les prélats.
Le porte-parole du Saint-Siège, Federico Lombardi, a réagi en jugeant fantaisistes ou faux plusieurs points de l’article. Il a annoncé qu’il n’y aurait ni "démentis, ni commentaires, ni confirmations" sur les "affirmations et opinions" diffusées par la presse en cette période. Federico Lombardi avait indiqué auparavant que la décision historique du pape de renoncer à sa charge n'était due à aucune "dépression", ni à des motifs psychologiques, mais à l'affaiblissement de ses forces.
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