Projet de fermeture du site Goodyear d’Amiens-nord, 1
173 postes de travail menacés
La direction de Goodyear a annoncé jeudi, la fermeture de l’usine d’Amiens Nord, menaçant 1 173 postes de travail, à l’issue du comité central d’entreprise (CCE) réuni au siège de Rueil-Malmaison, « seule option possible après cinq années de négociations » a-t-elle déclaré.
Elle a évoqué les difficultés du secteur, la perte de 61 millions d’euros en 2011 par cette usine et son objectif de « sauvegarder la compétitivité des secteurs d’activité tourisme et agricole du groupe ».
« Ça fait six ans qu’on se bat, (…) on se battra », a déclaré Franck Jurek, délégué CGT. La CGT annonce une « journée de lutte » le 12 février, jour du prochain CCE.
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif a demandé aux dirigeants de « surseoir à l’exécution de ce plan pour laisser une dernière chance à la négociation ». Il souhaite réunir l’État, les syndicats, la direction de Goodyear et le groupe Titan, intéressé par la production de pneus agricoles avec lequel des tractations antérieures de reprise n’avaient pas abouti. « Nous préférons le plan de départs volontaires et la reprise par Titan » a-t-il déclaré mercredi à l’Assemblée nationale.
Des élus socialistes de Picardie, Pascale Boistard, députée de la Somme, Claude Gewerc, président du conseil régional, Christian Manable, président du conseil général et Gilles Demailly, maire d’Amiens, demandent au gouvernement de « rejeter » la décision de Goodyear et « qu’une alternative prenant en compte les potentialités du site (…) soit proposée » pour qu’« aucun licenciement ne doit être prononcé sans une solution d’emploi pour chaque salarié ».
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