La mobilisation du 5 mars contre l’accord de flexibilité du
travail se précise
C’est en effet le 6 mars que le gouvernement présente au Conseil des ministres son projet de loi transposant cet accord. Des appels communs (CGT, FO) demandant non la transposition se multiplient entre Unions départementales de syndicats, dans des professions et des entreprises.
Mercredi, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, est intervenu devant les députés du PS. Il a essayé de leur démontrer que plusieurs articles étaient en infraction avec des textes de l’Organisation Internationale du Travail. Cet accord, a-t-il fait valoir, « permettrait à un employeur d’imposer à un salarié un changement du lieu de son emploi, une baisse de salaire ou une augmentation de temps de travail en infraction avec le respect du contrat de travail ». Les députés « étaient nombreux, attentifs, un peu déstabilisés parce qu’ils entendent beaucoup de sons de cloche et que beaucoup ne connaissent pas forcément toute la subtilité du droit social », a-t-il jugé. Les débats au sein du parti socialiste risquent d’être houleux jusqu’à la présentation du texte en conseil des ministres. En outre, le conseil d’État doit examiner le projet le 28 février prochain.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire