La Fondation Abbé Pierre pointe l'impact du mal logement sur les familles
Le Monde.fr | • Mis à jour le Par Catherine RollotLundi 7 janvier, le DAL et Jeudi noir ont annoncé la "réquisition" d'un bâtiment désaffecté situé 2, rue de Valenciennes, à Paris, où une soixantaine de personnes, dont 14 familles et 25 enfants, sont installées depuis le 29 décembre. | AFP/FRED DUFOUR
Des jeunes couples obligés de vivre séparément, des divorcés contraints de cohabiter avec leur ex- conjoints, des pères séparés qui ne peuvent accueillir leurs enfants... Dans son rapport annuel, publié vendredi 1er février, la Fondation Abbé Pierre s'est intéressée aux liens entre situation familiale et situation de logement et à leur interaction.
LE LOGEMENT PÈSE DE PLUS EN PLUS LOURD SUR LES PROJETS DE VIE
Premier constat, les conditions de résidence pèsent de plus en plus lourdement sur les projets de vie. "L'impossibilité de se procurer un logement adapté empêche notamment nombre de jeunes couples à s'installer", estime l'association caritative. Les Caisses d'allocations familiales dénombreraient de plus en plus de cas de personnes déclarant vivre en couple bien qu'elles ne partagent pas le même logement que leur conjoint.
La cherté de l'immobilier influencerait aussi le nombre d'enfants par couple. Selon une enquête du Crédoc, citée par le rapport de la Fondation, les couples seraient moins enclins à faire des enfants. Ainsi chez les accédants à la propriété, la proportion de familles nombreuses est passée de 29 % en 1995 à 17 % aujourd'hui. Dans les grandes agglomérations, la tension sur le marché immobilier est telle qu'elle conduirait même certains couples à renoncer à avoir une descendance, au moins temporairement....
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