CHRONIQUE
Fifi brin d’acier ? Ou Courage Fillon… ?
Dimanche 24 Février 2013 à 05:00 |
NICOLAS DOMENACH - MARIANNE
Pour ses adversaires, c’est « Courage Fillon ». Un jeu de mot laid pour un « pleutre ». Un « trouillard », comme l’exécute Rachida Dati qui n’a que mépris pour ce « planqué de la vie ».
Pour ses adversaires, c’est « Courage Fillon ». Un jeu de mot laid pour un « pleutre ». Un« trouillard », comme l’exécute Rachida Dati qui n’a que mépris pour ce « planqué de la vie ». Un notoire, un hobereau à qui « tout a été donné ». Un provincial certes ambitieux, mais à qui il manquerait toujours le courage et l’Ambition. Un gagne petit, un épargnant qui ne risquerait pas sa peau pour une cause Capitale ! La preuve par Paris bien sûr, où il s’est réfugié dans une circonscription coffre fort, mais sans oser tenter la conquête de la Mairie. Trop timoré ? Trop frileux ? Trop bourgeois respectable et respectueux ?
Son sort est vite expédié par les copéistes, toujours en guerre et qui se vivent comme des flibustiers à l’assaut d’un rentier empesé de convenances paralysantes. Ceux-là font fi de ce Fillon fil à fil vestonné si classique, toujours parfaitement peigné avec sa raie sur le côté et le pli du pantalon soigneusement repassé. Elevé aux Kellogs Korn flakes. Trop bien élevé. Point assez malhonnête pour triompher du parcours du combattant élyséen. Nicolas Sarkozy n’avait pas lui de ces embarras de surmoi pour le paralyser. Il avait un « culot d’acier ». C’est pour cela que le fils de notaire sarthois et ex élève de Notre Dame de Sainte Croix l’admirait et l’admire encore, à l’instar d’Alain Juppé qui oscillait, mais toujours bluffé, entre « Nicolas est fou » et « il a vraiment des couilles », ce qui laissait redouter aux plus proches juppéistes que leur maître n’en avait pas assez ! Las…
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