SOCIAL-ECO - le 1 Mai 2013
Un 1er Mai pour "unir et rassembler contre les politiques d’austérité"
Mots clés : chômage, austérité, cgt, fsu, solidaires, fo, 1er mai, bernadette groison, thierry lepaon, christian mahieux,
Le cortège parisien est parti à 15 heures de la place de la Bastille pour rejoindre la place de la Nation. Selon la CGT, près de 160.000 personnes ont manifesté dans le pays. La CGT, la FSU et Solidaires, épaulés localement par FO et la CNT, ont organisé près de 280 rassemblements dans tout le pays. Un mot d'ordre : il est plus que jamais urgent de sortir de cette politique d'austérité.
"Solidarité internationale et paix dans le monde. Refus de l'austérité et de la précarité pour une véritable sécurité de l'emploi", dit la banderole derrière laquelle marchent en première ligne le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon et la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison.
La CGT, la FSU et Solidaires
"Pour nous c'est une fête de solidarité internationale pour l'ensemble des travailleurs du monde. On va vers une semaine d'action début juin. Il y a un profond mécontentement, il faut qu'il s'exprime", a déclaré Thierry Lepaon, avant que le cortège, dominé par une forêt de drapeaux CGT, FSU et Solidaires, ne s'ébranle.
"Ce 1er mai n'a jamais aussi bien porté son nom, on est à un tournant parce qu'aujourd'hui, il s'agit de peser sur les choix que doit faire le gouvernement. Il faut sortir de cette logique d'austérité", a plaidé Bernadette Groison de la FSU.
Christian Mahieux (Solidaires) a lui affirmé que "c'(était) une manif pour dire que ce n'est pas possible de continuer comme cela avec la question du licenciement et du chômage et la destruction du service public".
"Ce 1er mai n'a jamais aussi bien porté son nom, on est à un tournant parce qu'aujourd'hui, il s'agit de peser sur les choix que doit faire le gouvernement. Il faut sortir de cette logique d'austérité", a plaidé Bernadette Groison de la FSU.
Christian Mahieux (Solidaires) a lui affirmé que "c'(était) une manif pour dire que ce n'est pas possible de continuer comme cela avec la question du licenciement et du chômage et la destruction du service public".
Non loin du carré de tête, des salariés de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois condamnée à la fermeture battaient aussi le pavé, scandant "On est des ouvriers, pas des casseurs, les casseurs, c'est des patrons". "Urgence éthique et sociale", dit une pancarte, à côté de la banderole de tête, alors qu'une foule dense se massait dans les rues adjacentes à la place de la Bastille.
Pierre Laurent, le secrétaire national du parti communiste est également présent dans le cortège, aux côtés d'autres responsables du Front de gauche. «Ce qui marque la journée, c'est la mobilisation contre l'austérité». Face à un «niveau de chômage insupportable», il demande «un changement de cap radical de l'orientation gouvernementale». Jean-Luc Mélenchon a lui estimé que le gouvernement actuel est «le plus grand diviseur commun qu'on ait vu à gauche depuis le début de l'histoire». Si les syndicats sont en désaccord aujourd'hui, c'est parce que certains d'entre eux ont été «obligés de signer ce traquenard avec le Medef», à savoir le projet de loi sur la sécurisation de l'emploi.
Outre Paris, les importants cortèges en France étaient à Marseille avec près de 10000 manifestants, près de 6000 à Toulouse et Bordeau, au moins 4000 à Lyon, 1500 à Rennes, Bayonne, Dijon, Rouen comme au Hâvre... La ville de Florange (Moselle), où la fermeture des hauts-fourneaux a commencé la semaine dernière, a accueilli un "Festival des entreprises en lutte", qui a attiré plusieurs centaines de personnes.
- L'après 1er mai : continuer à rassembler contre l’austérité, pour un changement à gauche
C'est l'objectif de la CGT, après cette journée où "près de 160 000 manifestants sont venus mettre les « pieds dans le plat »." Dans un communiqué, la centrale explique : "Il est temps que les décideurs politiques s’appliquent enfin le fameux « principe de réalité » : Il n’y a pas d’issue à la crise dans l’austérité. C’est ce que disent et portent depuis des mois les travailleurs grecs, espagnols, portugais, italiens, britanniques, français… qui contestent les logiques d’austérité."[...]"Il faut sans attendre activer les leviers indispensables à la croissance en relançant les investissements des entreprises et des collectivités publiques et la consommation des ménages par l'amélioration du pouvoir d'achat des salaires et pensions et l'emploi…
En France, en Europe et dans le monde, il est urgent de faire entendre encore plus fort la voix des salariés, nous unir, nous rassembler pour « changer de cap contre les politiques d’austérité », comme l’a décidé la Confédération européenne des syndicats en appelant à une semaine d’action dans tous les pays du 7 au 14 juin 2013." Lire l'intégralité du communiqué
En France, en Europe et dans le monde, il est urgent de faire entendre encore plus fort la voix des salariés, nous unir, nous rassembler pour « changer de cap contre les politiques d’austérité », comme l’a décidé la Confédération européenne des syndicats en appelant à une semaine d’action dans tous les pays du 7 au 14 juin 2013." Lire l'intégralité du communiqué
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