Solaire : l'UE se divise sur des sanctions contre la Chine |
Dix-huit pays de l'Union européenne, dont l'Allemagne, refusent d'imposer des sanctions à la Chine pour protéger l'industrie photovoltaïque, contraignant la Commission européenne à chercher une solution négociée avec Pékin pour éviter des représailles commerciales. Premier partenaire européen de la Chine, Berlin s'est publiquement prononcé contre la proposition de Bruxelles d'une taxation provisoire de 47 % en moyenne sur les panneaux solaires importés de Chine afin de protéger les firmes européennes du secteur. "De notre point de vue, les mesures de sanction ne sont plus nécessaires et c'est pour cela que l'Allemagne a dit non", a expliqué lundi le ministre de l'économie allemand, Philipp Rösler, avant un déjeuner de travail avec le premier ministre chinois, Li Keqiang, en visite à Berlin. Outre l'Allemagne, "dix-sept autres Etats ont transmis des prises de position défavorables et il est clair que la Commission européenne doit maintenant rechercher une solution négociée", a expliqué une source proche des discussions. L'information a été confirmée à l'AFP par une autre source communautaire. La Commission européenne a reconnu les fissures dans le front européen et s'est déclarée prête à chercher une solution négociée avec Pékin lors d'une rencontre informelle lundi à Bruxelles entre le commissaire au commerce Karel De Gucht et le vice-ministre au commerce chinois Zhong Shan. |
Il avait proposé en décembre d'instaurer des droits temporaires dans l'attente de la fin de l'enquête sur les pratiques des entreprises chinoises du secteur, car "il fallait protéger en urgence des compagnies européennes dont la survie est menacée par des pratiques déloyales de la part des industriels chinois". "30 000 emplois sont menacés dans ce secteur en Europe", a souligné le porte-parole. |
|
Comment stimuler la croissance |
A trois semaines de la conférence sociale, les organisations patronales et trois syndicats réformistes - CFDT, CFTC et CFE-CGC - présenteront mardi dans un rapport leurs recommandations communes pour "réinventer la croissance" en France et stimuler l'emploi. Dans un rapport de 165 pages, "Réinventer la croissance, agir ensemble pour une dynamique économique", le Medef, la CGPME, l'UPA (artisans) ainsi que les trois syndicats identifient des secteurs d'avenir pour relancer la croissance. "La nouveauté du document est d'identifier des secteurs porteurs pour permettre des choix investissements dans ces secteurs, sans abandonner les secteurs traditionnels", a indiqué lundi à l'AFP Patrick Pierron, secrétaire national de la CFDT. Parmi ces secteurs, précise-t-il, figurent les nouvelles technologies et le numérique, l'économie verte, la mobilité durable - véhicules électriques, ferroviaire etc. -, la politique énergétique, le savoir-faire français - comme le tourisme et la cuisine - tout ce qui est lié à l'allongement de la vie - comme le service à la personne et les produits industriels - la politique de la santé. Le rapport est le fruit de"délibérations" entre des organisations syndicales et patronales depuis janvier 2012. |
Pour être performantes, les entreprises doivent désormais substituer aux objectifs de rentabilité de court terme, dictés par les actionnaires, une stratégie de long terme impliquant dirigeants, salariés et actionnaires mais également partenaires et collectivités, selon le Conseil économique, social et environnemental (CESE), dans un projet d'avis rendu public mardi. |
|
Forte baisse du moral des ménages |
En mai, la confiance des ménages baisse fortement, selon l'Insee. L'indicateur qui la synthétise perd 4 points par rapport à avril, retrouvant ainsi son minimum historique précédemment atteint en juillet 2008. En mai, l'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée chute de 10 points. Celle sur leur situation financière personnelle future se dégrade également mais moins fortement (-3 points). De même, les ménages trouvent moins opportun de faire des achats importants, le solde d'opinion reculant de 3 points. Ces trois soldes se situent encore largement en dessous de leur moyenne de longue période. En mai, l'opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France recule de nouveau (-2 points), atteignant un nouveau minimum historique. Celui sur l'évolution passée du niveau de vie en France baisse également (-3 points). Il est nettement inférieur à sa moyenne de longue période. |
En mai, les ménages sont plus nombreux à anticiper une augmentation du chômage : le solde correspondant gagne 6 points par rapport à avril. Il est ainsi à son plus haut niveau depuis juin 2009. |
|
IBM supprime 689 postes en France |
Le géant américain de l'informatique a annoncé lundi ces suppressions d'ici à la fin de l'année 2013, a-t-on appris auprès des syndicats. IBM France compte 9 700 postes en France. "Ils ont décidé de supprimer 689 postes d'ici le mois de septembre via un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). A cela s'ajoutent 129 postes soumis à une obligation de mobilité, c'est-à-dire des gens qui sont à Marseille, par exemple, à qui on va demander d'aller à Lille", a affirmé à l'AFP Gérard Chameau, délégué central CFDT. |
Contactée par l'AFP, la direction d'IBM France n'a pas confirmé le nombre de postes touchés par le plan. "Nous allons tout faire pour éviter les départs contraints", a seulement assuré un porte-parole. La direction espère boucler le processus d'information-consultation des partenaires sociaux lors d'un CCE le 24 juillet, selon les syndicats. |
|
|
"Lors de la dernière décennie, l'Afrique a démenti toutes les prévisions pessimistes et a enregistré une croissance remarquable" Mais elle "doit maintenant se traduire en une véritable transformation économique qui créera des emplois et offrira des opportunités aux populations (...) "C'est pour cette raison que la prochaine décennie sera si déterminante, et que la stratégie de la Banque africaine de développement pour la période 2013-2022 revêt une si grande importance", |
a déclaré lundi le président de la Banque africaine de développement (BAD), le Rwandais Donald Kaberuka, à son arrivée au Maroc, où se tiennent cette semaine les Assemblées annuelles de l'institution. Cette stratégie, qui met l'accent sur la nécessité d'une croissance "inclusive" et "durable", sera au cœur des assemblées qui se tiennent jusqu'à vendredi à Marrakech (sud), au Maroc, pays qui constitue le premier partenaire de la BAD, a par ailleurs rappelé Donald Kaberuka, dont la visite a débuté à Casablanca, la capitale économique. Alors que le thème des assemblées annuelles est "la transformation structurelle de l'Afrique", le rapport 2012 de la BAD - qui doit être présenté à Marrakech - affirme ainsi que "le défi politique majeur pour l'Afrique est de trouver les moyens d'élargir l'accès aux opportunités économiques pour une population en expansion, les groupes les plus vulnérables y compris". |
|
|
|
|
BLOG |
Aider les banques ou les banquiers ?
|
"Le cas d'Alfredo Saenz Abad, patron de la plus grande banque de l'Eurozone par les actifs, Banco Santander, a défrayé la chronique bien au-delà de l'Espagne. On se souviendra que 100 milliards d'euros ont été octroyés par l'Europe pour recapitaliser les banques espagnoles. L'affaire, dans ce contexte, révèle des aspects profondément embarrassants.
Une démission brutale pour des raisons judiciaires.
Alfredo Saenz a démissionné deux semaines après que la très respectable Banco de Espana ait annoncé qu'elle allait revoir le cas de ce banquier catalan de 70 ans. Cette révision devait être faite à la lumière des critères de la banque pour la direction des banques lorsque la personne est le sujet de poursuites pénales.
Son crime ? Avoir fait de fausses allégations contre quatre hommes d'affaires qui devaient de l'argent à la banque qu'il dirigeait à l'époque, Banco Espanol de Credito (Banesto).Rien de moins.
Non seulement ses déclarations étaient fausses, et il le savait, mais il les avait répétées dans des documents officiels déposés au tribunal. Les quatre intéressés, sur base de ces déclarations, avaient même fait de la prison.
Le gouvernement socialiste de Jose Luis Rodriguez Zapatero avait bien essayé de lui octroyer une amnistie, mais la Cour Suprême s'y était opposée. Une loi promulguée le 12 avril 2013 par le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, qui porte le poids des excès des banques iberiques, a pour objet de bannir de tels dirigeants bancaires condamnés au penal (dans le cas Saenz, 3 mois de prison avec sursis). C'est ce qui a mis en mouvement la banque centrale espagnole.
Un beau trésor de guerre
Tout cela n'est pas convenable, mais l'affaire se corse parce que, lors de cette démission qui fit grand bruit, des informations précises sur la rémunération d'Alfredo Saenz, et des grands dirigeants bancaires espagnols. ont fait l'objet de la Une des medias espagnols, repris pas la presse britannique notamment.
Don Alfredo ne part en effet pas sans le sou. Sa pension est en effet estimée à 88 millions d'euros. Mais ce qui semble encore plus troublant, c'est qu'en pleine crise bancaire, au moment même de la mise en place la facilite européenne, la rémunération du CEO de Banco Santander s'élevait pour l'année passe à 8,3 millions d'euros..."
|
Lu sur Démystifier la finance
|
TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : Alerte sur la situation financière des hôpitaux |
Le Figaro Economie : Un tandem franco-chinois aux commandes du Club Med |
The Wall Street Journal : Alors que la peur reflue, les Banques européennes puisent dans leur trésorerie |
Financial Times : L'Allemagne contrecarre l'UE en s'opposant aux sanctions commerciales contre la Chine |
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire