Le projet de loi sur l’enseignement supérieur adopté à l’Assemblée nationale avec les seules voix des députés du PS et des radicaux de gauche
L’Assemblée nationale a adopté mardi le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche. Les députés du PS et les radicaux de gauche ont été les seuls à se prononcer en faveur d’un texte qui, selon Isabelle Attard, porte-parole du groupe écologiste dans ce débat, n’est « aucunement en rupture avec le cap fixé par la précédente majorité ».
Pour la première fois depuis le début de la législature, tous les députés d’EELV ont voté contre un texte présenté par le gouvernement. Cependant, la coprésidente du groupe, Barbara Pompili, a affirmé que ce vote n’était « absolument pas un acte de défiance globale » envers la politique gouvernementale.
Les députés du Front de Gauche ont eux aussi rejeté un projet « pas en réelle rupture avec la loi LRU », de même que les représentants de l’UMP et de l’UDI.
Les députés avaient, la semaine dernière, ratifié les dispositions favorisant les regroupements d’universités de même que celles augmentant le nombre des « personnalités extérieures » dans leurs conseils d’administration et leur accordant le droit de vote dans ces instances.
Peu avant le vote, des membres du personnel de l’enseignement supérieur s’étaient rassemblés près de l’Assemblée, à l’appel de leurs organisations syndicales (SNESup-FSU, FO, GGT, SUD) et des Collectifs Sauvons la recherche et Sauvons l’université, pour réaffirmer leur exigence d’abandon de ce projet de loi. Une nouvelle mobilisation est prévue le 18 juin à l’occasion de son examen par le Sénat.
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