Tous au meeting du 2 juin !
L’EDITO d’INFORMATIONS OUVRIERES
par Daniel Gluckstein, Secrétaire national du POI.
Plus le pays s’enfonce dans la crise, plus s’aggrave le caractère antidémocratique des institutions de la Ve République et de l’Union européenne. Une de ses facettes, c’est la pensée unique pratiquée par la presse écrite et audiovisuelle nationale. Le même refrain est repris en chœur : l’Union européenne est un passage obligé, il faut réduire les déficits et rembourser la dette, les retraites sont déficitaires, idem pour la Sécurité sociale, etc.
Et tout cela… pour renflouer capitalistes et spéculateurs qui préparent, à bref délai, un nouvel effondrement spéculatif !
Mais la marche au corporatisme antidémocratique et à l’étouffement des libertés se heurte à d’importantes résistances : résistance à l’intégration corporatiste dans le mouvement ouvrier, résistance des maires contre la destruction des communes. Quant à la presse : y subsistent des interstices de démocratie, au moins au plan local. On lit ce 19 mai dans Le Dauphiné : « La fédération ardéchoise du Parti ouvrier indépendant a tenu, samedi à Privas, son congrès départemental, “ouvert” aux militants de toutes tendances combattant pour la défense des intérêts ouvriers et de la démocratie. (…) Principale préoccupation des partisans : comment aider le mouvement de résistance à toutes les mesures de “régression sociale” engagées par le gouvernement Hollande-Ayrault, qu’ils estiment “entièrement soumis à la dictature de la troïka (FMI, BCE, UE)” ? Leurs bêtes noires : la loi sur la flexibilité, l’acte III de la décentralisation, la loi “Peillon” de territorialisation de l’école publique, la préparation d’une nouvelle vague de privatisations et d’une nouvelle “attaque contre les retraites”, l’objectif de baisse du coût du travail… Et le POI de se demander si cette résistance est possible sans la totale indépendance du mouvement ouvrier, face aux tentatives d’intégration dans les “conférences sociales” ou dans des “compromis historiques”. »
Le Courrier de Fourmies (10 mai) rend compte du congrès départemental du Nord qui souhaite « élaborer une politique qui correspond aux besoins des travailleurs, jeunes, des retraités et tout cela dans une mobilisation unie ». « Le POI se prononce clairement pour une Assemblée constituante “permettant d’en finir avec les institutions réactionnaires de la Ve République et de rompre avec l’Union européenne et ses traités”, mais il n’en fait pas un préalable à l’action “unie et immédiate”, pour bloquer toutes les “contre-réformes”, précise Le Dauphiné.
« La lutte contre l’Union européenne est en quelque sorte la marque de fabrique du parti », relève Le Courrier de Fourmies qui rappelle que « le Parti ouvrier indépendant, fondé en 2008, a intégré dès son origine le combat pour la démocratie communale » et qu’il « est opposé à la guerre au Mali ».
« Après un riche débat, les adhérents ont approuvé le rapport d’activité national, élu leur délégué au congrès national (…) ainsi qu’un bureau départemental de 9 membres, représentatif des différents comités locaux du département », conclut Le Dauphiné.
C’est ainsi que — dans un dialogue constant avec les militants ouvriers de toutes tendances invités dans nos congrès, et dans le respect de la démocratie ouvrière — débattent, décident, délèguent et mandatent les centaines de délégués des comités locaux du Parti ouvrier indépendant participant, aux 64 congrès départementaux du Parti.
C’est ainsi que le POI prépare son congrès national ouvert des 31 mai, 1er et 2 juin, dont il rendra compte publiquement dans le meeting du 2 juin à 16 heures.
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