INFO OBS. Gallois bientôt ministre ?
-
Par François Bazin
L'ancien patron d'EADS et auteur du rapport sur la compétitivité a le profil pour entrer au gouvernement. Ayrault y est très favorable. Hollande hésite.
Mots-clés : Compétitivité
Ce n'est pas une rumeur. C'est un projet en bonne et due forme. Ayrault y est très favorable. Hollande semble encore hésitant malgré la multitude de ceux qui lui recommandent ce choix audacieux. Louis Gallois au gouvernement ? Le président, lors de sa conférence de presse d'octobre, avait expliqué en substance que les "experts" ne faisaient généralement pas de bons ministres. Politique, c'est un métier. Fermez le ban !
Mais les temps ont changé. L'auteur du désormais célèbre rapport sur la compétitivité de la France donne souvent l'impression d'expliquer mieux que quiconque à Bercy la ligne économique et industrielle du gouvernement. L'ancien patron d'EADS plaît à un certain patronat. Sa culture chevènementiste lui permet de ratisser large, à gauche, tout en brouillant les vieux clivages.
Pour remplacer Montebourg ou Moscovici ?
A 69 ans, Gallois a plus le profil d'un ministre du Redressement productif que celui d'un ministre de l'Economie, contraint désormais, par fonction, de parcourir le monde. C'est bien là le problème. S'il accepte de rentrer au gouvernement, celui qui fut le directeur de cabinet d'un ministre de l'Industrie nommé Chevènement semble avoir davantage le profil pour remplacer Montebourg que Moscovici. Or c'est ce dernier qui, d'un point de vue purement politique, paraît à Hollande le plus aisément déplaçable dans un gouvernement remanié. Sauf à imaginer que Montebourg puisse se retrouver à la Justice.
> Article paru dans "le Nouvel Observateur" du 2 mai 2013.
A LIRE dans "le Nouvel Observateur" du 2 mai :
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire