Dans une start-up à Berlin, j’ai découvert le cynisme absolu
Stage non payé, pas de salaire minimum : expatriée en Allemagne, cette jeune diplômée raconte sa douloureuse expérience du système allemand.
J’ai 25 ans. Je vis à Berlin depuis la fin de mes études – un master en philosophie obtenu à l’ENS (Ecole normale supérieure) et l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), précédé d’une formation technique de trois ans en graphisme.
MAKING OF
C’est en réaction à des articles sur le chômage, les stages et la situation de l’emploi prétendument meilleure en Allemagne que cette jeune Française a voulu témoigner sur son expérience du système allemand. « ll faudrait que l’Allemagne cesse d’être un modèle économique parce que le droit du travail est loin d’y être irréprochable », avance-t-elle. Mathilde Ramadier a choisi de signer ce texte de son nom, par engagement. Emilie Brouze
J’ai toujours su que je voulais écrire et travailler avec les images, même si j’ai remis en question mes choix des centaines de fois suite aux embûches rencontrées ces dernières années.
J’ai passé mes diplômes tout en accumulant petits boulots (hôtesse d’accueil, vendeuse de journaux, prof de maths, serveuse...) et expériences professionnelles, consciente de la chance d’avoir pu étudier six ans à Paris.
Aujourd’hui, je suis scénariste de bande dessinée. Après l’obtention de mon master de philo, je me suis installée à Berlin. L’attraction qu’exerce cette ville est justifiée mais ce qui est navrant, c’est que personne ne dit ce qu’il s’y passe vraiment au niveau de l’emploi.
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