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mardi 8 janvier 2013

Passe d'armes et noms d'oiseaux entre Jérôme Cahuzac et Jean-Luc Mélenchon


Passe d'armes et noms d'oiseaux entre Jérôme Cahuzac et Jean-Luc Mélenchon

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 

Passe d'armes et noms d'oiseaux entre Jérôme Cahuzac et Jean-Luc Mélenchon

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Jérôme Cahuzac et Jean-Luc Mélenchon se sont vivement affrontés lundi soir sur France 2 au sujet des moyens de réduire la dette, le premier accusant son interlocuteur de vouloir l'échec du gouvernement actuel.
"Rembourser cela [la dette publique] ne se fera pas facilement... Faire croire qu'on va rembourser 1 800 milliards d'euros facilement, comme ça, un peu comme par magie (...) c'est se foutre du monde", a lancé le ministre délégué au budget au coprésident du Parti de gauche, dans l'émission "Mots croisés".
"Voilà ce que dira mon gouvernement [s'il arrivait au pouvoir]: on paiera quand on pourra", venait d'argumenter Jean-Luc Mélenchon. "Et d'ici là, avait-il poursuivi,c'est la Banque centrale [européenne] qui va financer si jamais les taux d'intérêt explosent... La dette, on la paiera à mesure qu'on pourra. Et d'ici là, ceux à qui on[la] doit attendront."
"Ça ne marchera pas, ce que vous dites, a rétorqué le ministre. Ça ne suffira pas pour convaincre la BCE d'imprimer des euros comme la Réserve fédérale imprime des dollars, comme la Banque d'Angleterre imprime du sterling (...) En dépit de vos objurgations (...), nous n'obtiendrons pas cela de la BCE parce qu'elle est indépendante", a-t-il poursuivi.
"CAHUZANDREOU AVEC HOLLANDREOU"
Jean-Luc Mélenchon a également estimé que le gouvernement ne pourra pas tenir ses objectifs de croissance de 0,8 % en 2013 et de réduction du déficit public à 3 % du PIB d'ici à la fin de l'année, ce qui obligera le gouvernement à adopter, selon lui, un "deuxième plan d'austérité".
"Vous serez Cahuzandreou avec Hollandreou, d'un plan à l'autre, austérité et austérité, et encore austérité", a ajouté le responsable du Parti de gauche.
"Arrêtez de faire le clown, vous méritez mieux que cela. Vous avez 4 millions de suffrages sur votre nom, cela ne vous autorise pas à faire le clown en direct à la télé", a répliqué sèchement Jérôme Cahuzac, protestant contre le jeu de mots que venait de faire Jean-Luc Mélenchon sur son nom, avec en allusion le nom de l'ancien Premier ministre grec, Georges Papandreou, forcé de quitter le pouvoir en raison de la crise qui a balayé la Grèce.
Les piques les plus définitives sont venues à la fin, après un débat d'une heure et demie au ton longtemps contenu. "Au fond de vous-mêmes, vous souhaitez l'échec de ce gouvernement de gauche. Et ça, je trouve cela très triste. Vous ne gagnerez jamais le pouvoir parce que vous êtes un homme seul, monsieur Mélenchon", a dit Jérôme Cahuzac.
"Vous allez à l'échec parce que tout le monde le sait. Vous avez déjà échoué en Grèce, en Espagne, au Portugal et en Italie", a répondu Jean-Luc Mélenchon.
Jérôme Cahuzac et Jean-Luc Mélenchon se sont vivement affrontés lundi soir sur France 2 au sujet des moyens de réduire la dette, le premier accusant son interlocuteur de vouloir l'échec du gouvernement actuel.
"Rembourser cela [la dette publique] ne se fera pas facilement... Faire croire qu'on va rembourser 1 800 milliards d'euros facilement, comme ça, un peu comme par magie (...) c'est se foutre du monde", a lancé le ministre délégué au budget au coprésident du Parti de gauche, dans l'émission "Mots croisés".
"Voilà ce que dira mon gouvernement [s'il arrivait au pouvoir]: on paiera quand on pourra", venait d'argumenter Jean-Luc Mélenchon. "Et d'ici là, avait-il poursuivi,c'est la Banque centrale [européenne] qui va financer si jamais les taux d'intérêt explosent... La dette, on la paiera à mesure qu'on pourra. Et d'ici là, ceux à qui on[la] doit attendront."
"Ça ne marchera pas, ce que vous dites, a rétorqué le ministre. Ça ne suffira pas pour convaincre la BCE d'imprimer des euros comme la Réserve fédérale imprime des dollars, comme la Banque d'Angleterre imprime du sterling (...) En dépit de vos objurgations (...), nous n'obtiendrons pas cela de la BCE parce qu'elle est indépendante", a-t-il poursuivi.

"CAHUZANDREOU AVEC HOLLANDREOU"

Jean-Luc Mélenchon a également estimé que le gouvernement ne pourra pas tenir ses objectifs de croissance de 0,8 % en 2013 et de réduction du déficit public à 3 % du PIB d'ici à la fin de l'année, ce qui obligera le gouvernement à adopter, selon lui, un "deuxième plan d'austérité".
"Vous serez Cahuzandreou avec Hollandreou, d'un plan à l'autre, austérité et austérité, et encore austérité", a ajouté le responsable du Parti de gauche.
"Arrêtez de faire le clown, vous méritez mieux que cela. Vous avez 4 millions de suffrages sur votre nom, cela ne vous autorise pas à faire le clown en direct à la télé", a répliqué sèchement Jérôme Cahuzac, protestant contre le jeu de mots que venait de faire Jean-Luc Mélenchon sur son nom, avec en allusion le nom de l'ancien Premier ministre grec, Georges Papandreou, forcé de quitter le pouvoir en raison de la crise qui a balayé la Grèce.
Les piques les plus définitives sont venues à la fin, après un débat d'une heure et demie au ton longtemps contenu. "Au fond de vous-mêmes, vous souhaitez l'échec de ce gouvernement de gauche. Et ça, je trouve cela très triste. Vous ne gagnerez jamais le pouvoir parce que vous êtes un homme seul, monsieur Mélenchon", a dit Jérôme Cahuzac.
"Vous allez à l'échec parce que tout le monde le sait. Vous avez déjà échoué en Grèce, en Espagne, au Portugal et en Italie", a répondu Jean-Luc Mélenchon.

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