MALI. Non, la bataille n'est pas gagnée
Créé le 30-01-2013 à 17h33 - Mis à jour à 19h01
Par Sarah Diffalah
Les islamistes n'ont pas encore disparu, la force africaine n'est pas encore opérationnelle et la stabilité politique n'a pas encore été retrouvée. Décryptage.
L'armée française est arrivée aux portes de Kidal, dans la nuit de mardi à mercredi
30 janvier. (ISSOUF SANOGO / AFP)
Au sommet de l'Etat, on l'assure : tout se déroule comme prévu au Mali. L'offensive éclair de l'armée française, qui a permis de libérer les villes les plus importantes du pays, a pris de court aussi bien les combattants islamistes qui se sont repliés, que de nombreux experts militaires. Moins de trois semaines après le début de l'opération Serval, François Hollande s'enorgueillit d'être en train, avec ses partenaires africains, de "gagner la bataille". Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, assure que "la mission est remplie". Vraiment ?
"Une guerre, on sait quand on la commence, jamais quand on la fini", ont coutume d'asséner les observateurs. Au lendemain de l'opération terrestre française, le chef de l'Etat avait pourtant prévenu : la France restera au Mali aussi "longtemps que nécessaire". L'un des objectifs est atteint : l'armée française à réussi à protéger Bamako en établissant une ligne de défense le long du fleuve Niger autour de Diabali, de Tombouctou et de Gao. Mais les succès remportés sur le terrain ne présagent pas de l'avenir. Les combattants islamistes n'ont pas disparu, la force africaine qui doit prendre le relais n'est pas opérationnelle et Bamako n'a pas retrouvé la stabilité politique nécessaire au maintien de la paix.
Déloger les islamistes de leurs sanctuaires...
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