Retraites et chômage des seniors : l'impossible équation
Jeudi 31 Janvier 2013 à 16:00 |
LAURENCE DEQUAY
21,3 milliards d'euros, ce sera le déficit cumulé par les caisses du régime général selon les dernières prévisions du COR, le Conseil d'orientation des retraites.
Une agence Pôle Emploi à Paris - FRANCOIS MORI/AP/SIPA
En 2010, en reculant de 60 à 62 ans l'âge légal de la retraite, l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy promettait un retour à l'équilibre des caisses du régime général à l'horizon 2017. Las, à cette date, selon les dernières prévisions du COR, le Conseil d'orientation des retraites, elles accuseront un déficit cumulé de plus de 21,3 milliards d'euros !
Un trou que le Medef entend classiquement combler en repoussant une nouvelle fois à 65, voire 67 ans, l'âge plancher de départ en pension. Sauf que cette injonction paraît quasi surréaliste dans une France qui compte déjà près de 1 million de seniors pointant au chômage, ce depuis 438 jours en moyenne, soit deux fois plus longtemps que l'ensemble des demandeurs d'emploi !
De fait, en 2011, le nombre d'inscrits de plus de 55 ans à Pôle emploi a encore bondi de 22,6 %, après une hausse de 24,2 % en 2010. Surtout, alors que les partenaires sociaux viennent de signer un accord favorisant la gestion prévisionnelle des emplois (GPEC), on peut redouter que, devant l'atonie de la croissance européenne, nombre de grands groupes en voie de mondialisation, dans les transports notamment, n'en fassent une lecture pour le moins défensive. ...
Un trou que le Medef entend classiquement combler en repoussant une nouvelle fois à 65, voire 67 ans, l'âge plancher de départ en pension. Sauf que cette injonction paraît quasi surréaliste dans une France qui compte déjà près de 1 million de seniors pointant au chômage, ce depuis 438 jours en moyenne, soit deux fois plus longtemps que l'ensemble des demandeurs d'emploi !
De fait, en 2011, le nombre d'inscrits de plus de 55 ans à Pôle emploi a encore bondi de 22,6 %, après une hausse de 24,2 % en 2010. Surtout, alors que les partenaires sociaux viennent de signer un accord favorisant la gestion prévisionnelle des emplois (GPEC), on peut redouter que, devant l'atonie de la croissance européenne, nombre de grands groupes en voie de mondialisation, dans les transports notamment, n'en fassent une lecture pour le moins défensive. ...
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