La sortie du film est en lui-même un exploit. Le budget minimaliste (450 000 euros contre 60 millions d’euros pour le dernier Astérix) ne permet guère d’extravagances. Qu’importe, il est fidèle à lui-même. La symbolique est forte. Le décor épuré. Une usine désaffectée. Comme un air de désindustrialisation. Voilà pour l’économie réelle. Passons au monde virtuel.
L’action débute avec les soucis d’un banquier qui doit faire face à une forte perte financière. Lordon s’en donne à cœur joie dans sa caricature de l’opacité et de la complexité des produits financiers qui échappent à la maîtrise même des banquiers. Le cynisme et l’appât du gain du monde de la finance est mis en avant. Les dommages causés à l’économie réelle importent peu à partir du moment où une forte rentabilité des placements est atteinte. La logique financière devient folle. Il s’agit d’accroître son profit à n’importe quel prix....
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