2013
La révolution conservatrice à l’œuvre depuis les années 80 a été facilitée sinon rendue possible par une extraordinaire bataille des idées dont le langage a été un instrument décisif. Inverser le cours des choses implique de remporter une nouvelle bataille des idées. Celle-ci passe par un travail de déconstruction du langage imposé. Une équipe s’est mise en place et se consacre à cette tâche essentielle. Il s’agit du PAVE.
Pour aller plus loin :
Commencer par se désintoxiquer soi-même et ensuite aider les autres à se libérer, c’est commencer la remise en question du système par son commencement.
2013
La révolution conservatrice à l’œuvre depuis les années 80 a été facilitée sinon rendue possible par une extraordinaire bataille des idées dont le langage a été un instrument décisif. Inverser le cours des choses implique de remporter une nouvelle bataille des idées. Celle-ci passe par un travail de déconstruction du langage imposé. Une équipe s’est mise en place et se consacre à cette tâche essentielle. Il s’agit du PAVE.
Pour aller plus loin :
Commencer par se désintoxiquer soi-même et ensuite aider les autres à se libérer, c’est commencer la remise en question du système par son commencement.
DÉSINTOXICATION DU LANGAGE
L’atelier de désintoxication de la langue de bois se déroule généralement sur trois heures. (une journée c’est mieux)
L’idée est de vérifier collectivement que nous ne sommes pas dupes individuellement. Il en ressort une jubilation et un effet de libération. Nous ne sommes pas dingues quand nous trouvons que de monter des « projets » du matin au soir n’est pas la définition du bonheur. Encore faut-il se le dire ensemble.
L’idée est de vérifier collectivement que nous ne sommes pas dupes individuellement. Il en ressort une jubilation et un effet de libération. Nous ne sommes pas dingues quand nous trouvons que de monter des « projets » du matin au soir n’est pas la définition du bonheur. Encore faut-il se le dire ensemble.
1) les catégories de la langue de bois
Dans l’atelier, on vérifie ensemble les principes actifs (qu’un participant, un jour, a baptisé des"psycho-virus") des différentes catégories de la langue de bois : euphémismes, oxymores, sigles, anglicismes, etc...et la façon dont ils modifient notre perception de la réalité, et notre façon d’agir.
- Que se passe-t-il dans nos têtes quand on appelle un chef du personnel un « directeur des ressources humaines »
- Que se passe-t-il dans nos têtes quand on appelle un balayeur un « technicien de surface », ou une caissière une « hôtesse de caisse »
- Quand on appelle un clochard un « Sans domicile fixe », puis un simple « SDF » ?
- Quand on appelle un contremaître un « coach »
- Quand on appelle un licenciement collectif un « plan de sauvegarde de l’emploi »
- Quand on appelle l’inégalité « l’égalité des chances »
- Quand on appelle la fragilisation « la flexisécurité »
- etc
2 ) les laboratoires de la langue de bois
Nous analysons ensuite d’où viennent ces mots, qui ne tombent pas du ciel mais sont élaborés dans des officines ultra libérales que’on appelle des think tanks.
3) Résister au langage du management
puis nous nous essayons à quelques exercices d’écriture :
- Appeler un chat un chat
- Rédiger une demande de non-suvbention, pour un non-projet
- Faire le conférencier
- Analyser un article de presse
- Analyser un document associatif...
- etc...
Pour lire la suite et visionner les vidéos associées,cliquer sur le lien ci dessous
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