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vendredi 3 mai 2013

Réforme des retraites: "tous les Français devront participer"

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Réforme des retraites: "tous les Français devront participer"

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La ministre des Affaires sociales, dans un entretien au Figaro, indique que la durée de cotisation lui paraît être le critère le plus juste pour pérenniser le système par répartition.

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé. (NOSSANT/SIPA)
                                             Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé. (NOSSANT/SIPA)
La ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine confirme que dans le cadre de la réforme des retraites "un effort sera nécessaire, auquel devront participer tous les Français", dans un entretien au journal Le Figaro vendredi 3 mai.
"Des décisions seront prises d'ici la fin de l'année. Nous avons trois défis: le financement à court terme, la pérennité à long terme de notre système par répartition et des mesures de justice," indique Marisol Touraine.
"Si on parle de durée de cotisation, qui est le critère le plus juste, vu l'augmentation de la durée de vie, elle doit tenir compte des réalités des carrières. Un effort sera nécessaire, auquel devront participer tous les Français", affirme la ministre.
Conserver le système par répartition
Celle-ci explique : "La retraite par répartition doit rester le socle. Je ne pousse pas à un bouleversement des principes existants. Nous voulons consolider les principes, les inscrire dans la durée" et assure entendre "les inquiétudes à ce sujet (retraite, ndlr)".
Dans cet entretien, Marisol Touraine défend la politique du gouvernement et la première année du quinquennat de François Hollande qui "restera comme une année utile pour la France et les Français. Nous avons mis en place les conditions du redressement, de la croissance et de l'emploi."
Et de préciser: "Il y a une différence entre sérieux budgétaire et austérité! Cette différence, c'est le développement des droits sociaux. Le sérieux budgétaire n'est pas un objectif en soi, c'est la condition même du progrès social: si on abandonne ce sérieux budgétaire, nous risquons d'abandonner le contenu de nos politiques sociales. La droite peut l'accepter. De la part de la gauche, ce comportement serait inacceptable et irresponsable."
(Avec AFP)

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