Les deux camps syndicaux se démarquent plus nettement encore à l’occasion du 1er Mai
Ce 1er Mai (♣) 2013, le premier sous le gouvernement Hollande, les organisations syndicales se sont retrouvées dans deux camps distincts, cristallisés autour du projet de loi de flexibilité du travail dit « sur la sécurisation de l’emploi ».
À Paris, les opposant à la loi, CGT, FSU et Solidaires ont manifesté de Bastille à Nation et FO lors de son rassemblement traditionnel au Mur des fédérés a souhaité que la réalisation de l’unité sur les revendications, permette de « défiler avec la CGT le 1er Mai prochain ».
En revanche, CFDT, UNSA et CFTC, favorables à la loi, rassemblées près de Reims recherchent « une autre voie, celle de la négociation et du compromis » (CFTC) ainsi qu’ « un front uni des réformistes » (CFDT). Dans les autres villes, ces organisation sont restés à distance des manifestations.
Ainsi en Haute Savoie, près de 500 personnes ont défilé dans les rues d’Annecy avec FO et CGT alors que la CFDT se retrouvait à Annemasse. À Bourg-en-Bresse (Doubs), CGT, FO et la FSU manifestaient avec 300 personnes, la CFDT, la CFTC et l’UNSA organisant, de leur côté,un apéro en centre-ville.
Les syndicats opposés à la loi de flexibilité transposant l’accord du 11 janvier signé par la CFDT et le MEDEF ont rassemblé environ 160 000 manifestants, dans 286 défilés notamment en Ille-et-Vilaine, dans les Côtes d’Armor, le Var ou le Finistère.
Des manifestations ont eu lieu dans toute l’Europe, avec des affrontement en Turquie et des milliers de personnes dans la rue, en particulier en Grèce (13 000 à Athènes) et en Espagne, où le chômage touche plus de 27 % de la population active.
Catégories: SYNDICATS
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