Hollande précise son « offensive » sur les retraites
Lors de sa conférence de presse, hier, le président de la République a assumé les réformes de sa première année au pouvoir : « le pacte de compétitivité, l’allègement du coût du travail […] l’accord sur la sécurisation de l’emploi ». Plaçant l’ensemble de son discours sous le signe de l’« offensive », il a parlé des retraites pour affirmer qu’il y a aujourd’hui « un déficit d’une quinzaine de milliards d’euros et il est prévu à vingt milliards d’euros en 2020. C’est insoutenable […] Les partenaires sociaux ont pris leurs responsabilités pour les régimes complémentaires. Nous devons continuer ».
« Dès lors que l’on vit plus longtemps, parfois beaucoup plus longtemps, on devra travailler aussi un peu plus longtemps », a-t-il argué. Pour mettre en œuvre ces réformes il compte sur « le dialogue, la concertation. Elle s’ouvrira dès la Conférence sociale du mois de juin et se poursuivra jusqu’à la fin de l’été. »
Le MEDEF « encourage cette ligne […] qui doit passer par des réformes structurelles dans les domaines des finances publiques, de la fiscalité et de la protection sociale, en particulier des retraites ».
« L’an II, ce doit être l’offensive » a insisté François Hollande, qui a souhaité un rebond qui se traduira par la présentation par Jean-Marc Ayrault en juin d’un plan d’investissements sur dix ans, en précisant que « tout ne peut pas venir de l’État ».
Pour, l’Europe il a affirmé que le couple franco-allemand est « indispensable » et s’est donné deux ans pour parvenir à une union politique et un gouvernement économique de la zone euro.
Catégories: RETRAITE
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