1er mai : plusieurs milliers de personnes défilent à Paris
Selon le responsable CGT Thierry Lepaon entre 120.000 et 150.000 personnes manifestent dans toute la France.
Mots-clés : austérité, François Hollande, Syndicat, Défilé, FSU
Le cortège syndical parisien, réunissant plusieurs milliers de personnes à l'appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires a démarré mercredi 1er mai vers 15h30 de la place de la Bastille, conduit par les leaders de la CGT et de la FSU, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Solidarité internationale et paix dans le monde. Refus de l'austérité et de la précarité pour une véritable sécurité de l'emploi", dit la banderole derrière laquelle marchent en première ligne le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, et la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison.
"Pour nous c'est une fête de solidarité internationale pour l'ensemble des travailleurs du monde. On va vers une semaine d'action début juin. Il y a un profond mécontentement, il faut qu'il s'exprime", a déclaré Thierry Lepaon, avant que le cortège, dominé par une forêt de drapeaux CGT, FSU et Solidaires, ne s'ébranle.
"Ce 1er mai n'a jamais aussi bien porté son nom"
"Le gouvernement est sensible aux arguments du Medef et nous voulons lui rappeler ses engagements: il faut avoir une politique de gauche, ce qui était était la volonté de ce parti il y a un an", avant son accession à la présidence, a poursuivi Thierry Lepaon.
"Nous avons adressé une lettre ouverte au gouvernement pour lui rappeler le décalage en un an entre les annonces faites et les mesures prises", a ajouté le responsable CGT.
Selon lui, entre 120.000 et 150.000 personnes manifestent dans le pays.
"Ce 1er mai n'a jamais aussi bien porté son nom, on est à un tournant parce qu'aujourd'hui, il s'agit de peser sur les choix que doit faire le gouvernement. Il faut sortir de cette logique d'austérité", a plaidé pour sa part Bernadette Groison.
Christian Mahieux (Solidaires) a lui affirmé que "c'(était) une manif pour dire que ce n'est pas possible de continuer comme cela avec la question du licenciement et du chômage et la destruction du service public".
De son coté, Force ouvrière, a rassemblé plus de 300 militants devant le Mur des fédérés à Paris en hommage à la Commune.
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