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mardi 2 avril 2013

Une écrivaine communarde, le Festival CulturAmérica et les "escraches".

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MONDE -  le 2 Avril 2013

Une écrivaine communarde, le Festival CulturAmérica et les "escraches".

       

Chronique du festival latino-américain, CulturAmerica, par Jean Ortiz. Cristina Fallaras , prix Dashell Hammett du roman noir 2012,  a écrit "quelques réflexions" après avoir participé au Festival CulturAmérica  de Pau. Féroces. Sans concessions. Nous en reproduisons l'essentiel.
Cristina Fallaras, romancière pourtant connue et reconnue, s'est retrouvée pendant plusieurs mois sans ressources. Victime des "expulsions bancaires immobilières"; depuis, elle résiste, squatte, et participe à toutes les actions des "desahuciados", y compris "les "chahuts accusateurs" ( "escraches" ) devant les domiciles "fils de P": banquiers, bourgeois, politiciens, patrons... Des actions que le gouvernement vient d'assimiler au "terrorisme de l'ETA" et que le syndicat des policiers refuse de réprimer.
"Je suis arrivée à Pau, invitée par un Festival rebelle, pour présenter mon "roman très noir", "Deux petites filles", sur la violence faite aux jeunes filles, aux femmes, et j'ai surtout parlé de crise -je préfère dire: de spoliation-, d'expulsions, de colère, de misère... La situation en Espagne l'exige. Des propos coup de poing...
"Il y a en Espagne plus de six millions de chômeurs dont deux millions ne touchent aucune aide. Des milliers de personnes, abandonnées, victimes des expulsions provoquées par les "hypothèques bancaires", vivent désormais à la rue, désespérées...L'éclatement de la bulle immobilière spéculative, gonflée par le PSOE puis par la droite, a fait des ravages terribles... Les banques rapaces, ces charognardes, n'ont même pas effacé les dettes de ceux que l'on a poussé à l'époque à acquérir un logement... Il a fallu que le Tribunal de justice de l'UE déclare illégaux plusieurs aspects de la loi espagnole sur les hypothèques et les expulsions pour freiner un peu cette situation inhumaine... Des enfants ont faim, fouillent dans les poubelles... C'est cela leur "libéralisme"!
Quel bonheur d'avoir pu témoigner à Pau, au pied de nos Pyrénées, près de ces vallées maquisardes, "guerrilleras", de cette Espagne bafouée, saignée, devant de vieux républicains espagnols exilés, vieillissants, mais plus "rouges" que jamais, et devant leurs fils et filles, leurs petits-fils...
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