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mardi 2 avril 2013

Le syndicat IG Metall se joint à l’offensive contre les travailleurs de GM-Opel


               

Le syndicat IG Metall se joint à l’offensive contre les travailleurs de GM-Opel

Par Dietmar Henning 
2 avril 2013
Il y a une semaine à Francfort-sur-le Main, le bureau exécutif du syndicat IG Metall a voté à l’unanimité en faveur du soi-disant « Contrat cadre d’Opel ». L’accord scelle la fermeture de l’usine GM-Opel à Bochum et implique des attaques massives contre les emplois et les salaires dans tous les sites de l’entreprise.
Malgré le caractère anti-ouvrier du contrat, le patron d’IG Metall, Berhold Huber, a salué l’accord qu’il a qualifié, lors d’une réunion du conseil d’administration, de « meilleure solution. » Il contribuait à garantir les emplois et à créer des conditions « d’investissement dans les sites allemands,» a déclaré Huber.
Il a qualifié de très regrettable et d’« incompréhensible » la décision des travailleurs d’Opel Bochum de voter contre la fermeture de leur propre usine. Suite au vote, Huber a dit de façon menaçante que l’usine de Bochum avait été exclue du récent contrat et que les employés de Bochum devraient en tirer les conséquences.
Le président du comité central d’entreprise, le Dr Wolfgang Schäfer-Klug, a lancé une attaque frontale contre les travailleurs d’Opel à Bochum. Il a déclaré que ces derniers avaient perdu tout contact avec la réalité et que la crise de l’industrie automobile et le déclin drastique des ventes étaient des réalités que personne ne pouvait nier. Puis il a affirmé que la direction d’Opel avait fait des concessions au personnel de Bochum.
Pour les travailleurs de Bochum, l’accord est sans parallèle, s’est enthousiasmé Schäfer-Klug. Les travailleurs des autres usines fermées par GM durant ces 12 dernières années n’avaient pas réussi à « obtenir un tel résultat garantissant le lieu de travail et la sécurité de l’emploi, » a-t-il dit. « Il n’avait pas été possible de concrétiser un tel accord en 2001 à Luton (Royaume Uni), en 2006 à Azambuja (Portugal) ou en 2010 à Anvers (Belgique). »
Schäfer-Klug est un exemple type du bureaucrate syndical moderne. Ses arguments et son arrogance à l’égard des travailleurs est identique à ceux des cadres supérieurs. Cet homme n’a jamais vu un véritable travail de près, et encore moins travaillé ...
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