SOCIAL-ECO - le 4 Janvier 2013
télécoms
Un appel à l’État pour sauver Alcatel
Mots clés : Banques, emploi, métallurgie, équipementiers, goldman sachs, jean-marc ayrault,alcatel-lucent, alcatel,
Dans une lettre commune, les fédérations CGC, CGT et CFDT de la métallurgie demandent au premier ministre une intervention urgente pour éviter un démantèlement du groupe.
Une intervention de l’État, et vite. C’est ce que demandent les trois fédérations de la métallurgie, CGC, CGT, CFDT, dans une lettre commune envoyée la semaine dernière au cabinet du premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qu’elles souhaitent rencontrer le plus rapidement possible pour évoquer l’avenir du groupe de télécommunication Alcatel-Lucent, dont elles craignent le « démantèlement ».
Celui-ci vient d’annoncer, fin octobre, un cinquième plan de destructions d’emplois depuis la fusion, en 2006, entre les entités, française, Alcatel et, américaine, Lucent, qui portera cette fois sur 5 500 postes au niveau mondial sur 76 000, dont 1 430 en France sur 9 000. Si les syndicats ont immédiatement dénoncé les conséquences sociales dramatiques du plan, mais aussi la stratégie de la direction consistant à se désengager partiellement du marché européen pour se concentrer sur le marché américain, plus rentable, leur inquiétude a fait un bond, mi-décembre, lorsque le groupe a annoncé avoir obtenu un prêt de 1,6 milliard auprès des banques Goldman Sachs et Crédit suisse. En difficulté de liquidités, et devant faire face au remboursement de 2 milliards d’euros de dettes sur 2013-2015, le groupe a dû contracter cet emprunt au taux de 9 %, ce qui, selon la CFDT, représente 150 millions d’euros d’intérêts à payer chaque année. Mais surtout, l’accord prévoit que le prêt est gagé, entre autres, sur son portefeuille de 29 000 brevets, d’une valeur estimée à 5 milliards d’euros....
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