Petroplus Petit-Couronne : les syndicats rappellent les déclarations de soutien de Hollande, il y a un an
Les syndicats CGT, CFDT et CFE-CGC de la raffinerie de Petit-Couronne (Eure) ont demandé à rencontrer samedi le président de la République François Hollande à Louviers, où il a prévu de se déplacer.
Les syndicats rappellent qu’il y a exactement un an, alors que François Hollande était dans l’opposition, il était venu soutenir les salariés du site de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, dont la direction suisse en faillite annonçait le dépôt de bilan.
À l’époque, François Hollande avait lancé la polémique en demandant : « Où est l’État, où est le gouvernement, où est le président de la République ? ».
Aujourd’hui, les syndicats rappellent ces déclarations : « le futur président de la République se posait la question sur les actions mises en place pour sauver les emplois à Petit-Couronne par le gouvernement de l’époque. Nous nous permettons donc de lui poser également cette question ».
Les installations sont actuellement à l’arrêt. Le tribunal de commerce de Rouen avait déjà reporté la date ultime des offres de reprise. Le tribunal avait jugé « incomplète » l’offre de NetOil, dont le siège est à Dubaï. Un nouveau délai pour déposer des offres de reprise a été fixé au 5 février. À la suite de l’abandon de la piste libyenne, fin novembre 2012, le délégué de la CGT, Nicolas Vincent, avait déclaré que le gouvernement devait « soit faciliter la reprise soit directement nationaliser ».
470 emplois directs sont concernés, avec en outre des emplois indirects.
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