CHRONIQUE
Peillon et les profs grévistes : qui est le plus à gauche ?
Samedi 26 Janvier 2013 à 05:00 |
Banderole déployée lors de la manifestation des enseignants contre les
rythmes scolaires à Paris, le 22 janvier - WITT/SIPA
Gros embarras et finalement peu de commentaires sur les ondes et dans les colonnes de nos journaux à propos de la grève des enseignants contre la mini-réformette de Vincent Peillon sur les rythmes scolaires.
L’événement n’est pourtant pas négligeable : un ministre de gauche a dénoncé une grève d’enseignants ! Grande nouveauté, tant nous avons été habitués à ce que tout mouvement et toute protestation venant de l’Education nationale soit automatiquement sanctifié à gauche au nom du progrès et de la lutte pour une école encore plus meilleure.
Cette fois-ci, au contraire, le ministre nous a appris que les profs grévistes s’opposaient à sa réforme pour défendre leurs « intérêts particuliers » et l’un de ses conseillers, Bruno Julliard, ancien président de l’UNEF, est allé encore plus loin, taxant l’action des grévistes de« conservatisme ».
Jean-Christophe Cambadélis, numéro deux du PS, qui a pourtant une longue expérience de la mobilisation en tous genres d’enseignants, n’a pas hésité à dénoncer leur « corporatisme ».Des invectives fortes qui appartenait jusqu’ici au registre de droite à l’encontre du corps enseignant. Que se passe-t-il donc ? Tout simplement que des réformateurs de gauche s’aperçoivent que, dans le magma des renoncements qui aboutissent au désastre scolaire, les profs font parfois plus partie des problèmes que des solutions. ...
L’événement n’est pourtant pas négligeable : un ministre de gauche a dénoncé une grève d’enseignants ! Grande nouveauté, tant nous avons été habitués à ce que tout mouvement et toute protestation venant de l’Education nationale soit automatiquement sanctifié à gauche au nom du progrès et de la lutte pour une école encore plus meilleure.
Cette fois-ci, au contraire, le ministre nous a appris que les profs grévistes s’opposaient à sa réforme pour défendre leurs « intérêts particuliers » et l’un de ses conseillers, Bruno Julliard, ancien président de l’UNEF, est allé encore plus loin, taxant l’action des grévistes de« conservatisme ».
Jean-Christophe Cambadélis, numéro deux du PS, qui a pourtant une longue expérience de la mobilisation en tous genres d’enseignants, n’a pas hésité à dénoncer leur « corporatisme ».Des invectives fortes qui appartenait jusqu’ici au registre de droite à l’encontre du corps enseignant. Que se passe-t-il donc ? Tout simplement que des réformateurs de gauche s’aperçoivent que, dans le magma des renoncements qui aboutissent au désastre scolaire, les profs font parfois plus partie des problèmes que des solutions. ...
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