Mali. "Le plus dur reste à venir"
(ISSOUF SANOGO / AFP)
"Nous sommes en train de gagner cette bataille." Lundi 28 janvier, François Hollande a salué l’avancée des forces militaires françaises et maliennes qui ont reconquis la ville de Tombouctou le même jour. L'opération sur Tombouctou survient deux jours après la reprise de Gao, un des bastions des forces islamistes dans le nord du Mali. Mais les forces françaises pourront-elles poursuivre cette reconquête éclair ? Eléments de réponse avec le colonel Michel Goya, directeur d'études du domaine "Nouveaux conflits" à l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire (Irsem).
Francetv info : Comment la France a-t-elle réussi à reconquérir, en deux semaines seulement, une aussi grande partie du territoire malien ?
Michel Goya : Il faut reconnaître que la France a mis en place une importante main-d'œuvre logistique. Il s’agit de soldats qui ont de l'expérience, qui sont bien équipés. Sans oublier l’importance des contingents tchadiens et d’autres forces africaines. Certes, nous avons toujours des problèmes de moyens - les drones de surveillance américains nous seraient d’une aide précieuse - mais les forces que l'on a engagées sur le terrain en si peu de temps sont impressionnantes.
En outre, il est plus facile d'avancer quand l'ennemi évite le combat. Entre deux stratégies possibles, essayer de ralentir les forces françaises et maliennes par des combats directs ou se replier, les jihadistes ont opté pour l'éparpillement. Ils ont compris qu'ils n'avaient pas les moyens d'entrer en combat direct et qu'ils étaient "condamnés" à mener une guerre des embuscades et des pièges.
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