La Sociale
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En attendant Marx… ou «le Marx nouveau est arrivé…»
Première partie
En réponse à l’excellent article de *Denis Collin, intitulé «La crise de l’Humanité», disponible sur ce site en fichier format PDF.
Denis Collin a pas mal écrit sur la théorie de Marx, notamment ces deux ouvrages, «Comprendre Marx», et «Comprendre Marx et le Capital» que je vous recommande de lire ou relire ; pour celles et ceux qui aimeraient "creuser" le sujet, vous avez la possibilité de vous rendre directement sur son site personnel, – en consultant n’importe quel moteur de recherche sur Internet – où vous trouverez de nombreux thèmes ainsi que des auteurs (Italiens, Allemands ou anglophones)
Deux préalables s’imposent, le premier concerne l’œuvre de Marx lui-même, œuvre indépassable à mon sens et donc incontournable si l’on veut faire (sérieusement et profondément) la lumière sur les soubresauts du capitalisme, non seulement ses convulsions répétitives et de plus en plus dures pour le peuple (depuis la crise de 1929…, jusqu’à celle de 2008, et ce n’est malheureusement pas fini !), mais aussi ses propres contradictions…,[1] qui lui seront sans doute fatales ?… le second faut-il évoquer : un «système capitaliste» (au singulier) ou des «systèmes capitalistes» (au pluriel) ? That is the question ! Vous le serez sans doute en lisant cet article ?…
Si je m’en tiens aux textes de Marx dont certains furent «mis en forme» après sa mort par son gendre Hegel, aucun texte ne fait allusion aux «paradis fiscaux», et pour cause, ils n’existaient tout simplement pas à cette époque !, ni d’une approche «fractale des marchés» (pourtant si décisive à l’éclaircissement de l’opacité "naturelle" des marchés financiers, ainsi que la «modélisation bayésienne», nécessaire à l’anticipation réelle via la modélisation de statistiques, et bien plus efficace que «l’hypothèse des anticipations rationnelles» qui contrairement à cette appellation pompeuse ne sont absolument pas rationnelles pour un rond !...), ni d’économie dominée par les instincts, l’évolution (inspirée de la théorie de l’évolution de Darwin) ou les institutions, ou encore la sociologie… Sa théorie est parfaitement élaborée, d’une justesse inégalée (malgré quelques imperfections, voir plus le chapitreRosa Luxembourg ou Joan Robinson), mais certaines lacunes apparaissent ça et là, qui ne sont pas de son fait, puisque certaines sciences n’avaient pas encore vu le jour !, et on ne peut pas penser à tout…, tout simplement !…
Il est difficile de ne pas évoquer l’œuvre d’Ernest Mandel, (dont le père avait été membre de la ligue spartakiste dirigée par Rosa Luxemburg (voir plus loin le chapitre qui lui est consacré) et Karl Liebknecht, tous deux lâchement assassinés par les sbires des forces réactionnaires…), a commencé par l’ouvrage intitulé, «Traité d’économie marxiste», et publié en 1962, afin d’"actualiser" la théorie marxiste en la mesurant aux problèmes économiques actuels, (théories de la valeur et de la plus value, des prix et des profits et la succession des crises… et aussi l’importance du concept de l’aliénation), restait selon Mandel une clef indispensable pour comprendre l’économie contemporaine. Critiquant au passage, les "révisionnistes" tels (entre-autres) Paul Sweezy, se réclamant aussi de l’analyse marxiste (voir plus bas le chapitre le concernant) ; les marxistes pur et dur sont confrontés à cette dure réalité, «l’actualisation ou l’oubli pur et simple», pensant sincèrement qu’actualiser la «Théorie de Marx» serait suffisante pour lui redonner un nouvel élan…
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