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samedi 25 mai 2013

L'économie à la mi-journée le 24 mai 2013

Les ménages soutiennent
la croissance de l'Allemagne
Un rebond de la consommation des ménages allemands a compensé le recul des exportations et des investissements au premier trimestre, permettant à l'Allemagne d'enregistrer une légère hausse de sa croissance et d'éviter ainsi de peu la récession, selon des chiffres publiés vendredi par l'Office fédéral des statistiques Destatis. Entre janvier et mars, la croissance allemande est repartie tout doucement, avec une hausse de 0,1 % du produit intérieur brut (PIB), après une contraction de 0,7 % au dernier trimestre 2012, selon Destatis, qui a confirmé une première estimation publiée à la mi-mai. Si l'hiver"extrêmement rigoureux" a pesé sur l'économie allemande au premier trimestre, "la consommation privée lui a donné une impulsion positive par rapport au trimestre précédent : corrigée des variations saisonnières, de prix et calendaires, elle a progressé de 0,8 %", a ajouté l'Office. A l'inverse, les dépenses des ménages privés ont reculé de 0,3 % au dernier trimestre 2012, selon un nouveau chiffre.
En revanche, le commerce extérieur n'a apporté"aucun soutien" au premier trimestre 2013, a poursuivi l'Office. Certes, les importations ont reculé de 2,1 % par rapport aux trois derniers mois de 2012, mais les exportations ont également ralenti de 1,8 %. En outre, les dépenses de l'Etat fédéral allemand et les investissements ont baissé respectivement de 0,1 % et 2,4 % par rapport au trimestre précédent, est-il souligné.
La confiance des entrepreneurs allemands a repris du poil de la bête en mai, après deux mois de recul consécutifs, selon les chiffres publiés vendredi par l'institut IFO. L'indice IFO a atteint 105,7 points en mai après 104,4 points en avril, contredisant les attentes de la majorité des analystes qui l'attendaient stable.
Industrie : le moral s'améliore en mai
Selon les chefs d'entreprise interrogés en mai 2013 par l'Insee, la conjoncture dans l'industrie s'améliore. L'indicateur synthétique du climat des affaires progresse de quatre points par rapport au mois précédent même s'il demeure à un niveau inférieur à sa moyenne de longue période. Les entrepreneurs de l'industrie manufacturière jugent que leur activité passée est nettement mieux orientée ; le solde correspondant est en forte progression même s'il reste inférieur à son niveau moyen. Quant au solde correspondant aux perspectives personnelles, il est stable à un niveau inférieur à sa moyenne de long terme. Les perspectives générales, qui représentent l'opinion des industriels sur l'activité de l'industrie dans son ensemble, sont quasi stables par rapport au mois précédent ; le solde correspondant reste à un niveau très bas.
Le climat des affaires en France reste morose en mai 2013, selon l'Insee.
Textile au Bangladesh : accord trouvé
Syndicats et enseignes travaillant avec des entreprises textiles au Bangladesh ont décidé jeudi à Genève de mettre en œuvre le plus rapidement possible l'accord signé la semaine dernière sur la sécurité des usines textiles dans ce pays, selon la confédération syndicale UNI Global Union. "L'objectif est d'avoir des inspecteurs de la sécurité sur le terrain aussi vite que possible afin de commencer à résoudre les problèmes les plus urgents",  a indiqué UNI Global Union dans un communiqué. Les discussions entre syndicalistes et enseignes travaillant avec des entreprises textiles au Bangladesh ont eu lieu à Genève, lors d'une première réunion technique organisée par l'Organisation internationale du travail (OIT).
L'effondrement du Rana Plaza, un immeuble de neuf étages à Savar, le 24 avril dans la banlieue de Dacca, est la pire tragédie industrielle du Bangladesh, le deuxième exportateur au monde de vêtements. Le bâtiment abritait cinq ateliers de confection et employait plus de 3 500 ouvriers parfois payés moins de 40 dollars par mois. L'accident a fait 1 127 morts.
Pour Draghi, la zone euro va mieux
La zone euro est plus stable qu'il y a un an, mais les conditions économiques restent difficiles et les gouvernements doivent mettre en œuvre leurs projets de réforme et d'union bancaire, a déclaré jeudi Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne. S'exprimant à Londres près d'un an après avoir juré qu'il ferait "tout ce qu'il faudra" pour sauver l'euro, le patron de la BCE a exhorté les pays européens à renforcer leurs liens et à mettre en œuvre les promesses faites en juin dernier d'une plus grande intégration. Cela impliquera de sacrifier une partie de leur souveraineté nationale en matière de budgets et de politiques structurelles.
"La réponse à la crise n'a pas été moins d'Europe mais plus d'Europe", a déclaré Mario Draghi lors d'un discours sur le thème de la "Construction de la stabilité et d'une prospérité durable en Europe". Le président de la BCE n'a fait aucune allusion à de nouvelles mesures monétaires mais a appelé les gouvernements à jouer leur rôle en "améliorant le fonctionnement structurel de leurs économies respectives" et en mettant en œuvre l'union bancaire.
TEXTOS
Commerce : la ministre du commerce extérieur, Nicole Bricq, a annoncé jeudi avoir écrit au commissaire européen au commerce Karel de Gucht afin de lui demander le renforcement des contraintes en terme
de normes sociales imposées aux pays exportant vers l'UE, parmi lesquels le Bangladesh.
Entrepreneuriat : la ministre chargée de l'artisanat, Sylvia Pinel, a annoncé jeudi qu'elle présenterait "à la rentrée prochaine" des mesures législatives relatives au régime
d'auto-entrepreneur dont la limitation de durée sera circonscrite à la seule activité principale.
Tata Steel : l'aciériste indien, un des plus grands fabricants du monde, a essuyé une perte de plus de
900 millions d'euros
au dernier trimestre
de l'exercice 2012-13, contre un bénéfice il y a un an, en raison de dépréciations d'actifs en Europe notamment.
Chine-Suisse : le premier ministre chinois Li Keqiang est arrivé jeudi en Suisse pour y rencontrer le président de la confédération afin
de signer un"mémorandum sur un accord de libre-échange" entre les deux pays.
Télécoms : le prix des services mobiles en France a chuté de 11,4 % en 2012, a indiqué jeudi l'Autorité de régulation des télécoms dans son indice annuel 2012, à la suite de l'arrivée sur le marché de Free Mobile, qui a cassé les prix et a vu ses concurrents s'aligner sur ces nouveaux tarifs extrêmements concurrentiels.
Défense : François Hollande a confirmé vendredi les 24 000 nouvelles suppressions de postes dans les armées d'ici à 2019, en entérinant les grandes orientations du Livre blanc de la défense, dans un discours à l'IHEDN.
ÉTUDES
TRAVAIL
Pourquoi le chômage avait-il baissé en France à la fin des années 1990 et avant la crise de 2008 ? Leçons pour aujourd'hui
Source : Natixis.
FRANCE
La France aurait effectivement besoin d'une dévaluation du franc
Source : Natixis.
INTERNATIONAL
L'Histoire de la politique macroprudentielle cyclique aux Etats-Unis
Source : Réserve fédérale américaine.
TÉLÉCOMMUNICATIONS
Rapport sur la compétitivité des opérateurs de mobiles en Europe
Source : Rewheel.

"Nous partageons la foi dans la démocratie, nous partageons la croyance dans la  séparation des pouvoirs, dans les droits de l'homme, les libertés fondamentales, et nous croyons aux bienfaits du libre-échange, des investissements étrangers pour générer des emplois et dans la stabilité des règles du jeu"
a récemment résumé le président colombien, Juan Manuel Santos. Les pays de l'Alliance du Pacifique se sont réunis jeudi en Colombie afin d'avancer sur la voie d'une zone de libre-échange, un dynamisme qui contraste avec l'immobilisme des voisins du Mercosur, bloc paralysé par les barrières douanières et les différences d'agenda, estiment des analystes. En comparaison, ce qui se passe dans le Mercosur, fondé en 1991, "génère un contraste" avec l'Alliance du Pacifique, - née en 2012 et constituée du Chili, du Mexique, du Pérou et de la Colombie -, estime l'économiste Rodrigo Branco, du Centre d'études du commerce (Funcex), au Brésil. Ce Marché commun du Sud comprend l'Argentine, le Brésil, le Paraguay, l'Uruguay et depuis peu le Venezuela, pour un total de 270 millions de personnes (contre environ 200 pour l'Alliance). "Le Mercosur traverse une crise, c'est indéniable", poursuit M. Branco. Cela provient"principalement de motifs politiques. Il y a des problèmes avec la démocratie et la gouvernance en général. Il y a surtout des problèmes avec l'Argentine (...) l'un des fondateurs du bloc, mais aussi avec le Venezuela", entré en juillet 2012 après des années d'attente, souligne-t-il.

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Les étranges prévisions de la Commission pour 2014

Les chiffres de la croissance française pour 2014 publiés par la Commission européenne (CE), dans son dernier rapport de mai 2013, semblent en apparence relativement consensuels. En effet, la Commission table sur une croissance du PIB de 1,1 % en 2014, relativement proche de la prévision réalisée par l'OCDE (1,3 %) ou par le FMI (0,9 %) (tableau 1). Cependant, ces prévisions de croissance relativement similaires masquent des différences profondes. Tout d'abord, pour définir la politique budgétaire à venir, contrairement aux autres instituts, la Commission ne prend en compte que les mesures votées. Si les prévisions de croissance de la Commission pour l'année 2013 intègrent bien les mesures de la Loi de finances pour 2013 (et donc la politique de grande rigueur), les prévisions pour 2014 n'intègrent aucune mesure budgétaire à venir, alors même que le gouvernement prévoit, d'après le programme de stabilité transmis à Bruxelles en avril 2013, une austérité de 20 milliards d'euros en 2014 (soit une impulsion budgétaire de -1 point de PIB). Pour 2014, l'exercice réalisé par la Commission ressemble donc plus un cadrage économique qu'à une prévision car il n'intègre pas la politique budgétaire la plus probable pour 2014. Du coup, le gouvernement n'a aucune raison de se caler sur la prévision de croissance de la Commission pour 2014 car les hypothèses sur la politique budgétaire sont radicalement opposées. Mais au-delà de cette différence, se pose également le problème de cohérence globale du cadre économique réalisé par la Commission pour 2014. Il est en effet difficilement compréhensible que Commission puisse prévoir pour 2014 une hausse du taux de chômage avec un output gap très dégradé et une impulsion budgétaire positive.

Globalement, tous les instituts partagent l'idée que l'output gap de la France est actuellement très creusé, compris en 2013 entre -3,4 points de PIB (pour la CE) et -4,3 (pour l'OCDE) (tableau 1). Tous considèrent donc que le PIB actuel est très éloigné de sa trajectoire de long terme et ce déficit d'activité devrait donc conduire, en dehors de tout choc extérieur et de toute contrainte sur la politique budgétaire et monétaire, à un rattrapage spontané de croissance dans les années à venir. Cela devrait donc se traduire par un taux de croissance du PIB supérieur à celui du potentiel, quelle que soit la valeur de ce dernier. Assez logiquement, si l'impulsion budgétaire est neutre ou positive, la croissance du PIB devrait être donc largement supérieure à son potentiel. Pour le FMI, l'impulsion budgétaire négative (-0,2 point de PIB) est plus que compensée par le rattrapage spontané de l'économie, se traduisant par une légère fermeture de l'output gap (0,2) en 2014. Pour l'OCDE, l'impulsion budgétaire fortement négative (-0,7 point de PIB) ne permet pas de fermeture de l'ouput gap, celui-ci continuant à se creuser (-0,3), mais moins que l'impact négatif de l'impulsion en raison de la dynamique spontanée de rattrapage. Dans les deux cas (OCDE et FMI), cette politique budgétaire restrictive pèse sur la croissance mais permet d'améliorer le solde public en 2014 (0,5 point de PIB pour l'OCDE et 0,3 pour le FMI)...
Lu sur l'OFCE
TITRES DE L'ÉCONOMIE
Le Figaro Economie : Le chômage augmentera encore en 2014
Les Echos : Le coup de froid chinois qui ébranle les marchés
La Tribune : La terreur des banquiers
Financial Times : L'UE ordonne aux sociétés de publier leurs résultats sur une base "pays par pays"

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