Le 1er mai, Hollande a insisté sur la compétitivité des entreprises en augmentant la pression sur les salariés
Accompagné du nouveau chef du gouvernement italien Enrico Letta, le chef de l’État, François Hollande, a réaffirmé mercredi, le 1er mai (♣), vouloir lutter pour la croissance au niveau européen, avec la même énergie que celle consacrée à la rigueur budgétaire dans les États. Les deux objectifs ne sont pas contradictoires, selon le président français, qui veut défendre cette position au Sommet européen du 27 juin. « Nous avons besoin de toute l’Europe pour y parvenir » et il faut « un compromis entre les pays aux situations différentes » que sont l’Italie, la France ou l’Allemagne, a-t-il plaidé à l’occasion d’une conférence de presse commune à l’Élysée.
Le président français a mis en avant les mesures déjà engagées par son gouvernement pour rendre les entreprises plus compétitives. Parmi les mesures qui vont en ce sens en augmentant la pression sur les salariés, il a cité le « Pacte de compétitivité » de novembre 2011, qui permet un allégement des cotisations sociales, ainsi que la réforme du marché du travail en discussion au Parlement, qui développe la flexibilité du travail. Il a aussi évoqué «la réforme des retraites» et «celle de la formation professionnelle», à venir.
Quand à la réduction des dépenses publiques, « nous ne cédons en rien à nos obligations », celles de réduire les déficits en application des traités européens, et « nous maîtrisons la dépense publique» a ajouté le chef de l’État en précisant que, selon lui, il faut que «la trajectoire budgétaire soit adaptée à ce qu’est la réalité de la croissance». C’est la discussion en cours dans la Commission Européenne.
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