Carnets de voyage
Tunisie (janvier-février 2013)
Samedi 16 mars 2013
Par Ghislain
Voir les précédents articles : http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/egypte-decembre-2012/5997 et http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/egypte-suite-decembre-2012-janvier-2013/6055
Lettre 5
De Sfax, le 26 janvier 2013.
A Sousse, la femme qui gère le cyber-café me demande si j’ai vu l’émission « Envoyé spécial » sur la Tunisie. Hélas non, au vu des répercussions qu’elle a ici. Cette femme me dit : « Avec une émission comme ça, c’est fini, les Français ne viendront plus ! ». Je lui explique comment travaille une partie de la presse, recherchant le sensationnel et si possible le scoop. (Les Français fournissent toujours le plus gros contingent de touristes, loin devant les Allemands, les Belges et les Italiens.) Je rencontrerai une personne qui me dira : « Tout ce qui a été montré est vrai. » Toutes les autres ont trouvé injuste le regard des journalistes de la 2, je crois.
A la différence de l’Égypte, Ennahda, le parti des islamistes, ne gouverne pas seul mais a formé une coalition avec deux mouvements laïques, le CPR et Kakatoès (un parti de gauche si, si !). Ces deux mouvements menacent régulièrement de quitter le navire mais n’en font rien. Ennahda repousse sans cesse les élections et ses adversaires disent que c’est Même si la vie des Tunisiens est émaillée d’incidents depuis deux ans, il n’y a rien qui justifie la désaffection des touristes. Je ne me suis jamais senti en insécurité et même s’il m’arrivait quelque chose je n’en tirerais pas de conclusion globale.
Le sentiment d’insécurité, après avoir séjourné dans plus de 80 pays, je peux dire l’avoir connu (hors pays en guerre) en Colombie par exemple (à cause des militaires et des para-militaires), dans la capitale du Guatemala après 8 h du soir, à Colon au Panama ou encore à San Pedum Saul au Honduras où le patron du boui-boui où je dinais encaissait un revolver à la main !
Bien sûr il y a des inquiétudes , des dangers potentiels mais qui ne concernent pas les touristes.
Par exemple un député d’Ennahda voudrait introduire la peine de mort dans la nouvelle Constitution. Ou encore une députée d’Ennahda veut criminaliser l’avortement alors que les femmes tunisiennes ont ce recours depuis Bourguiba ! Et la charia, menace bien réelle….
A Sousse, la femme qui gère le cyber-café me demande si j’ai vu l’émission « Envoyé spécial » sur la Tunisie. Hélas non, au vu des répercussions qu’elle a ici. Cette femme me dit : « Avec une émission comme ça, c’est fini, les Français ne viendront plus ! ». Je lui explique comment travaille une partie de la presse, recherchant le sensationnel et si possible le scoop. (Les Français fournissent toujours le plus gros contingent de touristes, loin devant les Allemands, les Belges et les Italiens.) Je rencontrerai une personne qui me dira : « Tout ce qui a été montré est vrai. » Toutes les autres ont trouvé injuste le regard des journalistes de la 2, je crois.
A la différence de l’Égypte, Ennahda, le parti des islamistes, ne gouverne pas seul mais a formé une coalition avec deux mouvements laïques, le CPR et Kakatoès (un parti de gauche si, si !). Ces deux mouvements menacent régulièrement de quitter le navire mais n’en font rien. Ennahda repousse sans cesse les élections et ses adversaires disent que c’est Même si la vie des Tunisiens est émaillée d’incidents depuis deux ans, il n’y a rien qui justifie la désaffection des touristes. Je ne me suis jamais senti en insécurité et même s’il m’arrivait quelque chose je n’en tirerais pas de conclusion globale.
Le sentiment d’insécurité, après avoir séjourné dans plus de 80 pays, je peux dire l’avoir connu (hors pays en guerre) en Colombie par exemple (à cause des militaires et des para-militaires), dans la capitale du Guatemala après 8 h du soir, à Colon au Panama ou encore à San Pedum Saul au Honduras où le patron du boui-boui où je dinais encaissait un revolver à la main !
Bien sûr il y a des inquiétudes , des dangers potentiels mais qui ne concernent pas les touristes.
Par exemple un député d’Ennahda voudrait introduire la peine de mort dans la nouvelle Constitution. Ou encore une députée d’Ennahda veut criminaliser l’avortement alors que les femmes tunisiennes ont ce recours depuis Bourguiba ! Et la charia, menace bien réelle….
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