Culture
Les savants-penseurs grecs avant Socrate – 3/ L’école d’Elée : Parménide et Zénon
Jeudi 7 février 2013
Par André Douvier
Suite de “Les savants-penseurs grecs avant Socrate – 1/ Les Milésiens et Pythagore” et “Les savants-penseurs grecs avant Socrate – 2/ Héraclite” (cycle sur les penseurs grecs précurseurs de la science dans le cadre d’une université populaire en Sud-Charente)
Ce sont deux penseurs grecs de la cité d’Elée (Castellamare aujourd’hui, au sud de Naples).
Parménide (515-450 avant J.C.)
C’est un penseur d’une extrême rigueur qui opta pour l’immuabilité de l’être derrière les apparences du mouvement du monde. Il fonda ainsi une philosophie de l’être et de l’un ou plutôt de l’être-un immuable.
Divisant la saisie du monde par l’homme en deux aspects :
1- il fit d’abord de l’intellect, de la pensée, du penser, la seule voie, selon lui, qui mène au cœur de la vérité : l’être qui est un, indivisible, fini, immuable et éternel ;
2- l’autre aspect, il le réserva à la connaissance par les cinq sens que nous prenons de l’univers, et sur ce plan-là - qu’il appela la voie de l’opinion – il reconnut a) le mouvement qui est en permanence à l’œuvre dans l’univers et b) les deux causes unies en opposition, selon lui, qui ont produit l’univers en mouvement : une très grande chaleur ou lumière et un très grand froid ou nuit obscure .
Mais il est évident et certain, pour lui, que face à ce spectacle grandiose que nous présentent nos cinq sens - manège organisé par la déesse Nécessité qui anime les diverses couronnes de feu, de lumière et d’obscurité autour et sur la sphère du monde -, face à ce clair-obscur que nous présentent nos cinq sens de l’univers, Parménide lui préfère l’immuabilité de l’être-un, continu et éternel, immuabilité saisie par la pensée car « penser et être « seraient selon lui, « un et le même », c’est à dire identiques....
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