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lundi 1 avril 2013

Sortir du capitalisme par la République sociale

                                 ReSPUBLICA, Le journal de gauche, républicain, laïque et social

Débats politiques

Sortir du capitalisme par la République sociale

Lundi 1 avril 2013
NDLR : ce texte collectif a été porté à la connaissance de ReSpublica avant le Congrès du Parti de gauche, auquel il était soumis. S’il n’y a pas été repris dans sa totalité - et donc n’engage pas le Parti de gauche - nous avons souhaité le diffuser parce qu’il coïncide avec nombre de thèses privilégiées par ce journal.
Le capital a plongé l’humanité dans la plus grave crise financière, économique, sociale et écologique de son histoire, et n’en poursuit pas moins ses prédations sur les peuples du monde entier. Ce mode de production, fondé sur la marchandisation et l’exploitation de la vie humaine et de l’écosystème, n’est pas une fatalité. Cette formation sociale et historique n’est ni tombée du ciel, ni consubstantielle à une prétendue « nature humaine », qui élirait toujours mystérieusement la pire des solutions. Façonné par la main de l’humanité, le capitalisme peut par conséquent être défait par elle. Au-delà des réformes d’urgence face à la crise, développées notamment dans le programme L’humain d’abord et dans le Contre-budget du PG, notre responsabilité en tant que parti est donc d’oeuvrer concrètement à la libération des travailleurs et de l’ensemble des citoyens en défendant des mesures de rupture avec le capitalisme. Pour ce faire, le Parti de Gauche ne connaît qu’une seule médecine : la République sociale.
Ce texte est issu des différents travaux de la Commission économie du Parti de Gauche. Nous le proposons comme contribution à notre congrès.

1. Récupérer la souveraineté du peuple face à l’Europe libérale : une nécessaire reprise en main de la politique monétaire

a. Refuser la privatisation de la monnaie

Pour rompre avec le capitalisme, il faut que le peuple reprenne la main sur la politique monétaire. Le traité de Maastricht a achevé la mise sous tutelle des nations européennes par les marchés financiers capitalistes. L’État, les collectivités territoriales, les caisses de protection sociale ne peuvent plus emprunter pour financer leurs investissements, directement ou indirectement, sans passer par les fourches caudines des banques privées et des marchés financiers. Ceux-ci ont le monopole de la monnaie ainsi privatisée. L’adoption du TSCG et ses règles absurdes de limitation de la dette et des déficits démontrent une fois de plus que l’union monétaire est un instrument de soumission des peuples à l’idéologie néolibérale. Dépossédés de l’instrument des taux d’intérêts et du taux de change et livrés à une libre concurrence exacerbée par l’élargissement de l’UE, les gouvernements instrumentalisent cet ensemble de contraintes pour justifier des politiques de compression du « coût du travail ». L’exonération des prélèvements fiscaux et sociaux pesant sur les entreprises et les revenus du capital en est une illustration. Pour sortir de cette situation catastrophique, il faut désobéir aux traités européens et, en même temps, engager des discussions pour de nouveaux traités au sein de l’Union européenne.

b. Proposer une autre voie pour l’euro

 Nous mènerons ainsi un véritable coup de force qui nous permettra de subvertir les institutions européennes...
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