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Les « petites lâchetés » et le « grand renoncement » de Marisol Touraine et du gouvernement
Lundi 7 janvier 2013
Par Bernard Teper
Co-animateur du Réseau Education Populaire.
Auteur avec Michel Zerbato de « Néolibéralisme et crise de la dette ».
Auteur avec Catherine Jousse et Christophe Prudhomme « Contre les prédateurs de la santé ».
http://wwww.reseaueducationpopulaire.info
Co-animateur du Réseau Education Populaire.
Auteur avec Michel Zerbato de « Néolibéralisme et crise de la dette ».
Auteur avec Catherine Jousse et Christophe Prudhomme « Contre les prédateurs de la santé ».
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Après six mois de communication intense et d’appel à la concertation, le masque tombe. On a connu déjà la légalisation des dépassements d’honoraires par un projet pire que celui de Sarkozy-Bachelot (voir un précédent article), voici l’épisode de la convention 51.
Nous sommes en présence de la Convention collective nationale des établissements privés d’hospitalisation, de soins, de cure et de garde à but non lucratif du 31 octobre 1951 que le patronat (Fehap) a dénoncé. 250 000 salariés sont concernés. Suivant par là la voie si bien présenté par David Kessler1 le patronat, dans son action méthodique, décide d’attaquer la convention de 1951. La négociation s’engage. Le recul sur les droits est patent.
Les traîtres minoritaires signent (CFDT et CGC). La CGT, FO et la CFTC, majoritaires, exercent leur droit d’opposition donc conduisant le patronat à soumettre son projet à l’agrément de la ministre.
Enfer et damnation : la ministre a annoncé, dans un message vidéo diffusé lors du 37e congrès de la Fehap organisé à Strasbourg, qu’elle donnerait l’agrément au projet patronal. Les syndicats CGT, FO et CFTC précisent dans un communiqué que la ministre fait preuve de « petites lâchetés et de grand renoncement » en promulguant cette « déclaration de guerre » contre les salariés du secteur. Pire, la ministre « justifie sa décision en s’appuyant sur la volonté de la fédération patronale de reprendre le dialogue social ». On croît rêver !
Nous sommes en présence de la Convention collective nationale des établissements privés d’hospitalisation, de soins, de cure et de garde à but non lucratif du 31 octobre 1951 que le patronat (Fehap) a dénoncé. 250 000 salariés sont concernés. Suivant par là la voie si bien présenté par David Kessler1 le patronat, dans son action méthodique, décide d’attaquer la convention de 1951. La négociation s’engage. Le recul sur les droits est patent.
Les traîtres minoritaires signent (CFDT et CGC). La CGT, FO et la CFTC, majoritaires, exercent leur droit d’opposition donc conduisant le patronat à soumettre son projet à l’agrément de la ministre.
Enfer et damnation : la ministre a annoncé, dans un message vidéo diffusé lors du 37e congrès de la Fehap organisé à Strasbourg, qu’elle donnerait l’agrément au projet patronal. Les syndicats CGT, FO et CFTC précisent dans un communiqué que la ministre fait preuve de « petites lâchetés et de grand renoncement » en promulguant cette « déclaration de guerre » contre les salariés du secteur. Pire, la ministre « justifie sa décision en s’appuyant sur la volonté de la fédération patronale de reprendre le dialogue social ». On croît rêver !
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