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34,3 milliards supplémentaires versés aux banques grecques, diminution des aides à l’économie réelle
Les quatre principales banques grecques, la Banque Nationale de Grèce, Alpha, Eurobank et la Banque du Pirée, ont besoin de 27,5 milliards d’euros pour leur recapitalisation, a annoncé jeudi dernier, la Banque de Grèce. Elle estime à 40,5 milliards d’euros l’ensemble des besoins de ses banques.
La zone euro a accepté le 13 décembre de verser à Athènes les 34,3 milliards d’euros d’aide financière bloqués depuis des mois. Selon le quotidien Les Échos, l’augmentation des liquidités doit permettre aux banques grecques d’acheter davantage d’obligations émises par l’État grec pour répondre aux besoins de financement du Trésor.
Le secteur financier de la zone euro a perçu déjà 1 600 milliards d’euros d’aides d’État, entre octobre 2008 et fin décembre 2011. Représentant 13 % du PIB de l’Union Européenne (UE), cette somme était constituée, en grande majorité (67 %), de garanties publiques sur le financement des banques.
En revanche, avec 48 milliards d’euros, l’aide à l’économie réelle a subi, en 2011, une diminution de plus de 50 % par rapport à 2010, à la suite des contraintes budgétaires imposées aux États en application des traités européens.
Les bénéficiaires d’aides déclarées illégales par l’UE ont dû les rembourser. Fin juin 2012, la somme dépassait 13,5 milliards d’euros. Ainsi, en mars 2012, l’UE avait imposé au transporteur SERNAM le remboursement de 642 millions à l’Etat français car « toutes ces subventions ont conféré un avantage économique indu à SERNAM par rapport à ses concurrents » et constituent donc une distorsion de concurrence.
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