EUROPE - Jusqu'alors, François Hollande évoquait une "tension amicale" avec Angela Merkel.
Mais depuis quelques jours, les relations entre la France et l'Allemagne semblent de plus en plus tendues et de moins en moins amicales. A tel point que le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone évoque une "confrontation", quand la direction du PS fait état de "bataille" contre l'"intransigeance égoïste" d'Angela Merkel.
Face à ce vocabulaire guerrier de la part d'une partie du PS (et même du gouvernement), les ténors de l'UMP appellent au calme et mettent en garde contre "un péril mortel" et un "durcissement" de la relation franco-allemande.
Mais derrière la guerre entre Paris et Berlin, c'est toute l'Europe qui tente de se positionner sur la question de l'austérité en temps de crise.
Pour bien comprendre les enjeux, Le HuffPost vous propose un petit retour sur l'évolution de la situation.
Bartolone et le coup de pied dans la fourmilière
Les tensions entre la France et l'Allemagne sur la politique budgétaire ne sont pas récentes. Et les appels à faire cesser l'austérité, en Europe et en France, ont déjà commencé. Début avril, l'aile gauche du gouvernement, Arnaud Montebourg en tête,réclamait une nouvelle ligne politique et la fin de l'austérité dans l'UE.
Mais c'est jeudi 25 avril que la situation va s’envenimer. Claude Bartolone, président PS de l'Assemblée nationale, accorde un long entretien au Monde.
Au détour d'une phrase, il revient sur la notion de "tension amicale" avec l'Allemagne, utilisée le 28 mars sur France 2 par François Hollande et évoque carrément une "confrontation" avec Berlin: ....
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