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mardi 2 avril 2013

Ayrault appelle Cahuzac à "ne plus exercer de responsabilités politiques"


Ayrault appelle Cahuzac à "ne plus exercer de responsabilités politiques"

Le Monde.fr  • Mis à jour le 

                  Le premier ministre a soutenu qu'il ne "savait rien" des mensonges de Jérome Cahuzac, mardi soir sur France 2.

Invité du "20 Heures" de France 2 au terme d'une journée éprouvante pour majorité, le premier ministre Jean-Marc Ayrault, visiblement tendu, a vivement condamné la "faute morale" commise par son ancien ministre Jérôme Cahuzac et affirmé, à plusieurs reprises, qu'il n'était pas au courant de ses mensonges.

En réponse aux suspicions de l'opposition et d'une partie de la gauche, le premier ministre a affirmé : "Je n'avais aucune raison de ne pas le croire, tout comme le président et les députés [...]. Quand il dit devant l'Assemblée nationale qu'il n'a jamais eu de comptes à l'étranger, il y a quand même quelque chose de solennel ! Et je n'avais pas moyen de vérifier", a-t-il expliqué, ajoutant encore "je ne savais rien car nous n'avions aucun élément qui pouvait prouver le contraire, même si j'ai eu des doutes".
Selon M. Ayrault, "la meilleure garantie" contre ce type de dérive est "la justicetotalement indépendante" sur laquelle son gouvernement s'est "toujours appuyé[...] pour que la vérité éclate". Il a déploré au passage les "attaques très fortes contre la justice ces dernières semaines" en allusion aux critiques de l'opposition contre le juge qui a mis en examen Nicolas Sarkozy.
Le premier ministre, qui a dit avoir eu un échange avec M. Cahuzac dans la journée "pour dire qu'il nous avait menti et qu'il nous avait trahi, et que c'était extrêmement choquant", l'a appelé mardi soir à "ne plus exercer de responsabilités politiques, quelle qu'elle soit".
  • Hollande : "Une impardonnable faute morale"

La réaction de François Hollande ne s'est pas fait attendre très longtemps. Le chef de l'Etat a pris "acte avec grande sévérité des aveux de Jérôme Cahuzac", explique un communiqué de l'Elysée. L'ancien ministre du budget a "commis une impardonnable faute morale" en "niant l'existence de ce compte devant les plus hautes autorités du pays, ainsi que devant la représentation nationale". Jérôme Cahuzac a avoué, mardi 2 avril, avoir détenu un compte en Suisse pendant des années qui a été transféré à Singapour en 2009, avec plus d'un demi-million d'euros dessus....
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