LES GRANDES CRISES DE L'HISTOIRE
L'Italie choisit l'autarcie et sombre avec Hitler
Samedi 5 Janvier 2013 à 05:00 | Lu 3204 fois I 2 commentaire(s)
PIERRE MILZA*
1925. AVANT LA GRANDE CRISE MONDIALE. Mussolini a imposé des mesures protectionnistes, c'est d'abord pour mener une politique de prestige monétaire. Ce n'est que dans un deuxième temps que la mobilisation économique visera à préparer le pays à la guerre.
Le choix d'une politique dirigiste destinée à assurer, dans divers domaines, l'indépendance économique de l'Italie, et à faire de la lire une monnaie forte, symbole de la «réussite» fasciste, ne date pas des premiers signes de la crise mondiale. Dès 1925, en effet, Mussolini a engagé l'économie italienne dans une voie clairement déflationniste, et ce, contre l'avis des milieux financiers.
Lancée en juillet 1925, la «bataille du grain» a donné lieu à un immense effort de propagande auquel prit part le Duce en personne. Cet effort de mobilisation permit d'accroître la production, passée en huit ans de 50 à près de 80 millions de quintaux. Un effort semblable fut accompli pour les autres cultures vivrières, ainsi que pour la production de viande, tout cela à des prix très supérieurs à ceux pratiqués sur le marché mondial.
Avec la crise de 1929, puis avec la guerre d'Ethiopie, il est apparu que les remèdes imaginés par les économistes libéraux pour sauver la lire, dévaluée trop tard (octobre 1936), et pour assurer l'autosuffisance de la péninsule en matière d'énergie, de matières premières, de produits alimentaires, etc. ne permettaient ni de freiner l'hémorragie de devises ni de faire sortir le pays d'un marasme économique caractérisé par une forte croissance du chômage, la multiplication des faillites, la raréfaction du crédit, le creusement de la dette publique, etc. ..
Lancée en juillet 1925, la «bataille du grain» a donné lieu à un immense effort de propagande auquel prit part le Duce en personne. Cet effort de mobilisation permit d'accroître la production, passée en huit ans de 50 à près de 80 millions de quintaux. Un effort semblable fut accompli pour les autres cultures vivrières, ainsi que pour la production de viande, tout cela à des prix très supérieurs à ceux pratiqués sur le marché mondial.
Avec la crise de 1929, puis avec la guerre d'Ethiopie, il est apparu que les remèdes imaginés par les économistes libéraux pour sauver la lire, dévaluée trop tard (octobre 1936), et pour assurer l'autosuffisance de la péninsule en matière d'énergie, de matières premières, de produits alimentaires, etc. ne permettaient ni de freiner l'hémorragie de devises ni de faire sortir le pays d'un marasme économique caractérisé par une forte croissance du chômage, la multiplication des faillites, la raréfaction du crédit, le creusement de la dette publique, etc. ..
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