L'affaire Tapie/Lagarde en 4 points
Créé le 24-01-2013 à 12h31 - Mis à jour le 25-01-2013 à 09h49
Pourquoi les 403 millions reçus par Bernard Tapie après la vente d'Adidas posent problème ? Où en est la justice ? Le point sur le dossier.
Bernard Tapie (JOEL SAGET / POOL / AFP)
Alors que l'affaire Tapie/Lagarde connaît un nouveau rebondissement avec des perquisitions menées au domicile de l'homme d'affaires, jeudi 24 janvier, le point sur le dossier.
1 - De la vente d'Adidas aux 403 millions de Tapie
Aux origines de l'affaire : la vente des parts de Bernard Tapie dans Adidas il y a presque vingt ans maintenant, en février 1993. Trois ans plus tôt, l'homme d'affaires avait acheté 80% de la société, grâce à un prêt du Crédit lyonnais. Devenu ministre de la Ville, il revend ses parts sur demande de François Mitterrand et Pierre Bérégovoy. Bernard Tapie confie la transaction au Crédit Lyonnais, en fixant lui-même le prix de ses parts à 317,86 millions d'euros (2,085 milliards de francs). Adidas est alors en situation précaire. Parmi les acheteurs, une société créée par Robert Louis-Dreyfus, financé par le Crédit Lyonnais, et la banque elle-même. Quelques mois plus tard, Robert Louis-Dreyfus achète la totalité de l'équipementier sportif, désormais redressé, pour plus de 700 millions d'euros. Toujours financé par la banque publique, qui s'est réservé une part des plus-values. Dans le même temps, Bernard Tapie est placé personnellement en liquidation judiciaire en 1995. Il accuse alors le Crédit lyonnais de lui avoir "volé" Adidas en réalisant une plus-value à ses dépens. Commence une longue et confuse guérilla judiciaire...
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