France : l'activité industrielle plus déprimée que prévu en décembre |
L'activité du secteur manufacturier français s'est révélée plus déprimée que prévu en décembre, avec un indice PMI s'établissant à 47,5 points, contre 47,9 points dans une première estimation du 16 décembre et 48,4 en novembre, a annoncé la société Markit. Il s'agit de "la plus forte contraction du secteur" depuis août, a rappelé dans son communiqué la société d'études économiques, pour qui tout chiffre inférieur à 50 signale une récession. Markit signale par ailleurs que dans l'industrie française l'emploi a reculé pour le neuvième mois consécutif, et les prix de vente ont baissé pour le dixième mois consécutif. L'indice de Markit se fonde sur une enquête auprès de quelque 400 entreprises. L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), qui mesure également le moral des entrepreneurs français, avec un panel plus étoffé, s'est montré, lui, plus optimiste, estimant que le climat des affaires dans l'industrie était resté stable en décembre, là où Markit a perçu une dégradation. Dans le paysage européen établi par Markit pour l'activité dans le secteur manufacturier, la France fait partie d'un groupe de quatre pays dont l'indice est inférieur à 50, et qui seraient donc en récession dans l'industrie. Les trois autres pays sont la Grèce, l'Autriche et l'Italie, laquelle affiche un indice PMI manufacturier au plus bas depuis dix-neuf mois. |
Pour Jack Kenendy, économiste de la société cité dans le communiqué, "un retournement prochain de la situation reste peu probable". Il estime que si la baisse spectaculaire du prix du pétrole peut donner de l'air aux industriels, "la faiblesse de la demande continue toutefois de peser fortement", tandis que "les débats générés par les réformes économiques proposées par le gouvernement ne [font] que commencer". |
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Très légère croissance du marché automobile français en 2014 |
Le marché automobile français a enregistré en 2014 une très légère hausse (+ 0,3 %) après avoir atteint en 2013 son plus bas niveau depuis quinze ans, mais il devrait stagner en 2015, a annoncé vendredi le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Le CCFA tablait toutefois jusqu'au début du mois de décembre sur une croissance comprise entre 1 et 3 % pour 2014, et avait ensuite revu ses prévisions à la baisse, tablant alors sur 1 à 2 % de hausse. Cette progression de 0,3 % finalement enregistrée est bien inférieure à la croissance prévue. Sur l'ensemble de l'année 2014, 1 795 913 voitures neuves ont été immatriculées. Les marques françaises, qui représentent 55,34 % du marché, s'en sortent avec une croissance de 6,8 % pour le groupe Renault, principalement porté par la marque à bas prix Dacia, tandis que PSA Peugeot Citroën affiche une hausse de 1,6 %. |
Le marché automobile français à chuté sur les derniers mois de l'année. Ainsi, après une baisse de 3,8 % en octobre, et de 2,3 % en novembre, les ventes de voitures neuves en décembre ont chuté de 6,8 % par rapport à l'an passé, et même de 11 % à nombre de jours ouvrables comparables. En revanche, PSA chute de 9,6 %, et Renault est en retrait de 0,8 %. |
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Croissance et sécurité au menu de la présidence lettone de l'UE |
La Lettonie a pris jeudi, pour six mois, la présidence tournante de l'Union européenne (UE), en souhaitant une révision de la politique de l'UE en matière de sécurité aux frontières et la mise en route du plan d'investissement Juncker de 315 milliards d'euros. Entrée dans l'UE en 2004 et dans la zone euro l'an dernier, la Lettonie estime que le plan de relance de la croissance par l'investissement dévoilé il y a un mois par le nouveau président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, est très important. "Son lancement au premier semestre sera notre priorité. Je voudrais dire que le lancement de ce plan sera le succès ou l'échec de notre présidence", a déclaré à la fin de 2014 la première ministre lettone, Laimdota Straujuma. La Lettonie estime également que l'UE doit rester vigilante face à la Russie et qu'elle doit revoir sa doctrine en matière de sécurité, dont la dernière mouture remonte à 2003, quand la guerre froide et les tensions entre l'Est et l'Ouest semblaient révolues. |
La présidence lettone de l'UE ne doit toutefois pas être considérée comme antirusse, a déclaré le ministre des affaires étrangèresletton, Edgars Rinkevics. Mais, dit-il, la stratégie de l'UE qui repose sur la stabilité de ses frontières orientales n'est plus de mise. "Nous devons nous pencher sur notre sécurité aux frontières, non seulement du point de vue de la police et du respect de la loi, mais aussi de celui de la défense. Il faut aborder la question du renforcement de la défense de l'EU et le reste", a-t-il déclaré à Reuters. |
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Des taux d'emprunt historiquement bas en France, en Espagne et en Italie |
Les taux d'emprunt à dix ans de la France, de l'Espagne et de l'Italie ont atteint de nouveaux plus bas historiques vendredi matin sur le marché obligataire, ces dettes étant recherchées par les rares investisseurs présents en cette fin de périodes de fêtes. Peu après 8 heures, le taux de la France, qui évolue en sens inverse de la demande, a touché 0,812 %, celui de l'Espagne 1,541 % et celui de l'Italie 1,819 %, battant leurs précédents records de mardi. Le taux allemand est tombé quant à lui à 0,536 %, tout proche de son record de 0,535 %, qui remonte également à mardi dernier. Les volumes d'échanges étaient encore particulièrement limités, à l'image de la faible activité observée durant la période des fêtes, la plupart des intervenants étant absents, ce qui pouvait amplifier certaines tendances sur les marchés. |
Les incertitudes politiques en Grèce n'ont en outre eu aucune influence sur les autres pays de la zone euro, pénalisant surtout le taux grec, qui est passé nettement au-dessus de 9 % lundi dernier, jour de l'échec du candidat du gouvernement à la présidentielle et de l'annonce de législatives anticipées qui auront lieu le 25 janvier. |
TEXTOS |
Graines Voltz : ledistributeur indépendant de semences et de jeunes plants a annoncé la signature d'un acte d'acquisition de 30 % des titres de la société LGDF, en complément des 20 % déjà détenus par le groupe et acquis le 1er octobre 2013. Cette acquisition lui permettra donc de renforcer la présence au sein du capital de LGDF en montant à 50 % du capital. LGDF poursuit son activité avec son équipe actuelle.
Brésil : la présidente, Dilma Rousseff, officiellement investie jeudi, a commencé son second mandat en promettant le retour de la croissance, au point mort, de la septième économie du monde. "Les premiers pas sur cette voie passent par un ajustement des comptes publics, une augmentation de l'épargne, une hausse de la croissance et une meilleure productivité de l'économie", a-t-elle détaillé.
Inde : le premier ministre, Narendra Modi, veut développer fortement l'énergie solaire. Il souhaite que des entreprises chinoises, japonaises, allemandes et américaines se placent à la pointe d'investissements d'un montant de 100 milliards de dollars sur sept ans, afin de porter à 100 000 mégawatts la production indienne dans le solaire, soit 33 fois plus qu'aujourd'hui.
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Tele Columbus : le groupe Tele Columbus, qui se présente comme le numéro trois allemand du câble, a dit vendredi viser désormais une introduction à la Bourse de Francfort au cours du premier semestre de 2015, "si les conditions de marché le permettent", fait-il savoir dans un communiqué. Le câblo-opérateur revendique 1,7 million de foyers clients et un chiffre d'affaires de 159 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2014.
Ecomouv' : la société qui devait mettre en place et collecter l'écotaxe a confirmé dans un communiqué que l'Etat lui versera une indemnité nette de 403 millions d'euros en conséquence de la résiliation du contrat au mois d'octobre. Cet accord avait été annoncé le 31 décembre par le gouvernement, à quelques heures de la date butoir pour un accord avec l'Etat.
Gouvernement : le président François Hollande sera lundi matin l'invité de France Inter, où il compte présenter et défendre durant deux heures ses priorités pour l'année 2015. Le chef de l'Etat accordera d'abord trois entretiens thématiques : économie, politique et international. Il répondra ensuite aux questions des auditeurs.
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"Le risque de déflation en Europe n'est pas exclu, mais il est limité" |
Déclaration du président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, dans unentretien accordé au quotidien économique allemand Handelsblatt et paru aujourd'hui. "Nous sommes en train de nous préparer techniquement pour modifier début 2015 l'ampleur, le rythme et le caractère des moyens à mettre en place s'il devenait nécessaire de réagir à une trop longue période d'inflation trop faible, a-t-il expliqué. Il y a là-dessus une unanimité au sein du directoire." Ce matin, l'euro continuait à baisser face au dollar après les commentaires du président de la BCE. Vers 7 h 20 GMT (8 h 20, heure de Paris), la monnaie unique européenne valait 1,204 7 dollar, contre 1,209 7 dollar mercredi vers 22 heures GMT. La devise européenne montait face à la monnaie nippone, à 145,04 yens contre 144,87 yens mercredi. Le dollar progressait légèrement face à la devise japonaise, à 120,40 yens contre 119,76 yens mercredi. Au cours de l'année 2014, l'euro s'est déprécié d'environ 12 % face à la monnaie américaine, enregistrant sa pire année face au dollar depuis 2005, lorsqu'il avait perdu 12,6 %. |
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BLOG |
IBM is America's worst run company for 2014 |
"Out of the field of eight that comprised 24/7 Wall St.'s America's worst run companies, IMB (IBM: NYSE) was chosen as the worst among them. Our original list was published on december 16. Since then, IBM has made arguments that harsh criticisms of its operations are inaccurate. However, there have been several negative evaluations of IBM's management recently, particularly one published by Bloomberg two days ago. What makes a company truly poorly run? Businesses make mistakes almost daily, and industries can transform rapidly, eroding even a market leader's competitive advantage. (...)" |
Lu sur 24/7WallST.com |
TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : Réformes : les dossiers chauds de 2015 |
La Tribune : 2015, année riche en élections en Europe |
Financial Times : Merkel critique la vague populiste et les préjugés qui s'enracinent en Europe |
The Wall Street Journal : Les paris américains vont-ils être encore gagnants ? |
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