3.novembre.2018
Tout va bien, Panasonic invente des œillères pour employés de bureau
Le “progrès” – version “monde du travail”…
Source : Usbek & Rica, Pablo Maillé, 22/10/2018
Un groupe de designers rattaché à Panasonic et réunis sous le terme Futur Life Factory, a récemment dévoilé un « casque » équipé d’œillères. Son objectif ? Réduire le champ de vision et le bruit entourant chaque utilisateur au travail, particulièrement celles et ceux oeuvrant en open space. Prix de départ : 215 euros.
On connaissait les œillères utilisées en sport hippique pour « améliorer » les performances des chevaux de course, voici désormais les œillères pour humains, censées aider à « mieux se concentrer » au travail. Futur Life Factory(qui se présente sur son site comme un « groupe de designers de Panasonic dédié à la créativité »), vient en effet de dévoiler un « casque » en forme d’arc de cercle à l’horizontale, dont l’objectif est de réduire le champ de vision et le bruit entourant chaque utilisateur. Nom de code : Wear Space.
« Espace personnel »
D’abord introduit au festival South by Southwest d’Austin (Texas) en mars dernier, le casque est revenu sur les devants de la scène au début du mois d’octobre, lors d’une présentation aux médias à Tokyo. Sur son site officiel, le groupe japonais présente l’objet comme un « dispositif portable créé pour aider à la concentration en limitant vos sens visuel et auditif, grâce à une technologie antibruit et une cloison qui contrôle votre champ de vision ». Ce faisant, précise la marque, Wear Space « crée instantanément un espace personnel – c’est aussi simple que d’enfiler un vêtement ».
D’une masse de 330 grammes, le casque est doté d’une autonomie de batterie de 12 heures, rechargeable en 3 heures. « Le dispositif peut aussi être ajusté en fonction du niveau de concentration souhaité », assure le site, sans donner plus de précisions.
Premier financement participatif pour Panasonic
Comme le relève le Japan Times, Panasonic fait appel, pour la toute première fois de son histoire, au (…]
Suite à lire : : Usbek & Rica, Pablo Maillé, 22/10/2018
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]
Andreus // 03.11.2018 à 06h58
Avec l’open Space, je ne sais plus me concentrer, je suis interrompu tout le temps, ce que je faisais seul en me concentrant, nous sommes 10 à essayer de le faire ensemble.
La skyzophrenie au quotidien dans l’entreprise ou l’idee d’un communautarisme se confronte en permanence à l’individualisme. Je suis devenu un zombie.
Lorsque je rentre le soir, mon épouse comprend que je dois passer des moments seuls, je dois dîner seul, pour me retrouver et me connecter à mon ressenti.
La skyzophrenie au quotidien dans l’entreprise ou l’idee d’un communautarisme se confronte en permanence à l’individualisme. Je suis devenu un zombie.
Lorsque je rentre le soir, mon épouse comprend que je dois passer des moments seuls, je dois dîner seul, pour me retrouver et me connecter à mon ressenti.
Je me casse à la retraite d’ici moins de 2 ans, et j’ai probablement la chance de me faire virer avant, avec un ptit cheque. La fin de l’enfer, du chaos management d’ou finit par sortir un semblant de quelque chose au final. J’ai appris à devenir personne, et j’ai dû me taper toute la littérature et les CD audios d’Eckart Tolle pour arrêter de penser, et ne plus réagir à rien. Un super homme aseptisé et mort avant l’heure.