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jeudi 29 janvier 2015

Le nouveau gouvernement grec remet en cause plusieurs mesures imposées par la Troïka

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Le nouveau gouvernement grec remet en cause plusieurs mesures imposées par la Troïka

Tsipras
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Le nouveau gouvernement grec dirigé par Alexis Tsipras a annoncé de premières mesures le mercredi 28 janvier.
La privatisation du port du Pirée et de celui de Thessalonique sera arrêtée, de même la vente de 30 % des parts de la compagnie publique d’électricité DEI.
Le Ministère du Travail a affirmé que le salaire minimum sera relevé de 586 à 751 euros (son niveau d’avant la crise). Parmi ses autres priorités, une loi relative au rétablissement des conventions collectives et la limitation des licenciements collectifs.
Le montant des retraites les plus faibles sera augmenté.
Des milliers de fonctionnaires licenciés seront réintégrés. Mesure symbolique : A. Tsipras a également annoncé la réintégration des femmes de ménage de l’administration des Finances du pays, mises en disponibilité il y a un an et demi et qui, depuis, avaient installé un campement devant le ministère à Athènes.
Toutes ces mesures remettent en question les engagements souscrits par le gouvernement précédent auprès des créanciers de la Troïka (Fonds monétaire international, Commission et Banque centrale européennes).
Bien qu’Alexis Tsipras ait déclaré ne pas vouloir « une rupture désastreuse réciproque » avec les pays de l’Union européenne et refuser un « affrontement mutuellement destructeur », les réactions ont été immédiates.
La Bourse d’Athènes a aussitôt perdu 9,2 % et les banques grecques 26,6 % tandis que le taux d’emprunt atteignait 10 %, niveau jamais atteint depuis 2013.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker affirme dans un entretien au journal Le Figaro ce jeudi 29 janvier que la Grèce doit « se sentir tenue » par les accords passés.
De son côté, Georges Katrougalos, le nouveau ministre de la réforme administrative, déclare au journal Le Monde :« Nous, nous ne reconnaissons ni le mémorandum ni la troïka ».
                                                                         Parti Ouvrier indépendant

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