Une négociation syndicats-patronat s’ouvre sous la menace de la flexibilité et d’une décision du gouvernement
Le gouvernement a envoyé sa feuille de route le 7 septembre, comportant quatre chantiers. Le volet 1, « lutter contre la précarité », sera abordé la semaine prochaine. Viendront ensuite « les dispositifs de maintien de l’emploi » (chômage partiel et accords de sauvegarde) puis « l’anticipation des évolutions de l’activité et de l’emploi » et enfin l’« amélioration des procédures de licenciements collectifs ».
Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, a affirmé hier dans le quotidien Libération que « le patronat entend obtenir […] des décisions sur le terrain de la flexibilité et du coût du travail ». Jean Claude Mailly, secrétaire général de FO, invité à France-info ce matin a déclaré : « si on va vers plus de flexibilité, on va dans le mur ».
Pour Patrick Barnasconi, du MEDEF, le marché du travail doit « aller vers plus d’adaptabilité, plus de souplesse ».
Faute d’accord, le gouvernement a averti qu’il prendrait des décisions. Par ailleurs il a un ouvert autre chantier : l’abaissement du « coût du travail » en faveur de la compétitivité des entreprises.
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