Afrique du Sud : accord salarial, licenciements et grèves
Cependant les ultimatums pour cesser les grèves perdurent, les licenciements massifs aussi.
Le groupe AngloGold Ashanti, numéro trois mondial de l’or, a licencié mercredi 12 000 mineurs ayant refusé de reprendre le travail. Gold Fields a licencié 1 500 personnes du site de KDC West. Les 8 500 mineurs du site KDC East, en grève depuis le 14 octobre, même menacés de licenciement, ont refusé de reprendre le travail.
Sur le site de l’Anglo American Platinum à Rustenburg, quatre mines sur cinq sont paralysées depuis le 12 septembre. La direction a licencié 12 000 personnes début octobre et menace d’en congédier 8 000 supplémentaires.
Le numéro cinq mondial de l’or, Harmony, a menacé mardi de licencier les 5 400 grévistes de sa mine de Kusasalethu, paralysée depuis le 2 octobre.
Les grévistes revendiquent de fortes augmentations et contestent, localement, les structures du Syndicat national des mineurs (NUM).
Plusieurs historiens soulignent que depuis la fin de l’apartheid en 1994, l’Afrique du Sud n’avait jamais connu pareille mobilisation et que, dans les années 1970, ce sont les grèves des mineurs qui ont porté les premiers coups à ce régime.
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