Le gouvernement prépare un « choc de compétitivité » de 40 milliards contre les salariés
Selon des informations parvenues au journal Le Monde, publiées dans son édition d’aujourd’hui, le prix de la force de travail pour les entreprises pourrait être allégé d’environ quarante milliards d’euros. Pour cette baisse du « coût du travail », 5,4 points de part patronale de cotisation sociale actuellement affectée à la branche famille seraient progressivement basculés vers la CSG.
Seraient concernés les salaires compris entre 1,2 et 2,2 fois le SMIC, présentés comme responsables du manque de compétitivité des entreprises françaises.
C’est Louis Gallois, chargé de rédiger un rapport sur la compétitivité, qui avait en juillet demandé un « choc de compétitivité » de 30 à 40 milliards d’euros, formule répétée par le Premier ministre.
Réagissant à ces informations, l’Élysée, a fait savoir que « plutôt qu’un choc de compétitivité », il s’agirait de définir « une stratégie, un agenda de compétitivité sur au moins trois ans ». La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a affirmé ce matin sur France-Info que tous les scénarios étaient « sur la table », mais que « pour l’instant aucun arbitrage n’est rendu ».
Dans une interview au quotidien Le Républicain Lorrain, ce matin, Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, déclare qu’un « transfert des cotisations patronales sur la CSG reviendrait à faire payer la différence aux contribuables et en l’occurrence aux salariés, puisque 80 % des ressources de la CSG proviennent des salaires ».
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