La troïka ordonne à la Grèce 150 nouvelles mesures d’austérité, pour deux ans de plus
60 % des réformes demandées sont accomplies, mais le rapport presse le gouvernement de réaliser les 20 % restantes en suggérant un assouplissement des lois sur le licenciement, un changement des règles sur le salaire minimum, et la suppression de certains acquis professionnels.
Le rapport ajoute qu’une augmentation automatique des impôts serait appliquée, si les réformes ne sont pas accomplies, et suggère que les créanciers de la Grèce, y compris les autres pays européens, acceptent d’abandonner une partie de leur créance.
Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, a expliqué au même Der Spiegel que « si nous voulons restaurer la confiance dans la zone euro, les pays devront transférer une partie de leur souveraineté au niveau européen ». Selon lui, « plusieurs gouvernements n’ont pas encore compris qu’ils ont perdu leur souveraineté nationale il y a longtemps. Parce qu’ils se sont lourdement endettés, ils sont maintenant dépendants du bon vouloir des marchés financiers ».
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