Des journées d’actions et des grèves générales se préparent en Europe
Plusieurs milliers de fonctionnaires ont manifesté hier à Paris dans le cadre d’une journée d’action organisée par la CGT sur les salaires, l’emploi et pour protester contre une journée de carence en cas d’arrêt maladie.
Ils étaient 5 000 selon la CGT, qui a déposé une pétition réclamant l’abrogation de la journée de carence, non indemnisée, instituée par le précédent gouvernement. Le syndicat a d’ores et déjà invité les fonctionnaires à participer à une nouvelle journée d’action, le 14 novembre, lancée par la Confédération européenne des syndicats (CES), « pour un contrat social pour l’Europe ».
Pour la confédération de Bruxelles, il s’agit d’une « journée d’action et de solidarité » pour « mobiliser le mouvement syndical européen derrière les politiques de la CES ». À la CFDT, un des syndicats français membres de la CES, on veut à cette occasion « s’adresser aux responsables nationaux et européens pour leur dire que la dimension sociale » est « absente de la construction européenne » et que c’est « intenable ». Pour l’UNSA, « il faut un contrat social pour l’Europe ».
Quant à elles, les deux grandes centrales syndicales espagnoles, les CCOO et l’UGT, ont appelé à la grève générale, ce 14 novembre, contre la rigueur imposée par le gouvernement. Hier soir, aux cris de « démission ! » des milliers de manifestants se sont rassemblés à Madrid près du Congrès des députés, pour protester contre la politique d’austérité.
Au Portugal, dès le 3 octobre, la centrale syndicale CGTP a appelé à la grève générale pour le 14 novembre, « contre l’exploitation et l’appauvrissement ».
A lire dans Informations Ouvrières du 25 octobre, l’article consacré à l’Espagne soulignant que deux logiques s’affrontent:
« Evidemment, pour les travailleurs et les jeunes, cette journée de grève générale peut et doit être le point de départ d’une mobilisation de plus grande ampleur, dans l’objectif de submerger les directions des syndicats et imposer une défaite au gouvernement et à la troïka . »
« Evidemment, pour les travailleurs et les jeunes, cette journée de grève générale peut et doit être le point de départ d’une mobilisation de plus grande ampleur, dans l’objectif de submerger les directions des syndicats et imposer une défaite au gouvernement et à la troïka . »
D’autre part, la « journée d’action et de solidarité » ne vise qu’à »tenter de noyer le déferlement des travailleurs et des peuples d’Espagne et du Portugal dans un « contrat social pour l’Europe ». Ce qui indique son renoncement à combattre pour défendre l’ensemble des droits acquis »
On peut également y lire un point sur les élections régionales en Galice et au Pays basque, appréciant les suffrages qui se sont portés sur les partis nationalistes comme une « expression déformée de la volonté des peuples opprimés d’imposer leur droit à l’autodétermination » et mettant en évidence la « recherche par la population d’une issue à ses aspirations démocratiques, qui ne peuvent trouver de solution dans le cadre de la monarchie et de l’Union européenne. »
Préparer la Conférence nationale du 1er décembre à Paris, pour l’unité et la résistance contre la dictature de la Troïka et du TSCG.
“L’Appel des 160”, d’ores et déjà contresigné, en quelques jours, par 413 militants ouvriers de toutes tendances. Extraits :
«nous proposons que se tienne le 1er décembre 2012 à Paris une conférence nationale regroupant représentants de tous ces comités, élus, syndicalistes, militants des organisations politiques, afin de discuter librement des moyens à mettre en œuvre pour renforcer cette résistance.
Nous proposons également que dans cette conférence se constitue un comité national pour l’unité et la résistance :
– POUR L’ABROGATION DU TSCG de Merkel-Sarkozy-Hollande ;
– POUR AIDER À RÉALISER L’UNITÉ contre toutes les mesures d’austérité prises par le gouvernement Hollande-Ayrault et sa majorité parlementaire (souvent soutenus par des députés de l’UMP) ;
– CONTRE TOUTE FORME DE COMPROMIS HISTORIQUE remettant en cause l’indispensable indépendance des organisations syndicales et cherchant à en faire une courroie de transmission de l’Union européenne et du gouvernement ;
– POUR EN FINIR AVEC LA DICTATURE DE LA TROÏKA. »
Les initiateurs de “l’Appel des 160”: Patrick HÉBERT, Claude JENET, Jean MARKUN, Bruno RICQUE, Alain ROQUES, Bernard SAAS ■
Nous proposons également que dans cette conférence se constitue un comité national pour l’unité et la résistance :
– POUR L’ABROGATION DU TSCG de Merkel-Sarkozy-Hollande ;
– POUR AIDER À RÉALISER L’UNITÉ contre toutes les mesures d’austérité prises par le gouvernement Hollande-Ayrault et sa majorité parlementaire (souvent soutenus par des députés de l’UMP) ;
– CONTRE TOUTE FORME DE COMPROMIS HISTORIQUE remettant en cause l’indispensable indépendance des organisations syndicales et cherchant à en faire une courroie de transmission de l’Union européenne et du gouvernement ;
– POUR EN FINIR AVEC LA DICTATURE DE LA TROÏKA. »
Les initiateurs de “l’Appel des 160”: Patrick HÉBERT, Claude JENET, Jean MARKUN, Bruno RICQUE, Alain ROQUES, Bernard SAAS ■
Pour toute correspondance : confnatuniteresistance@gmail.com
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