Les personnes handicapées victimes de l’austérité et de la décentralisation
« On ne peut pas envisager d’élargissement de compétences en matière de handicap et de dépendance sans que l’État, au préalable, ne rétablisse les compensations qui sont dues aux départements », a dit le même jour le président du conseil général du Val-de-Marne.
L’UNAPEI (association de défense des personne handicapées) a réagi en soulignant que « le sort de 20 000 salariés handicapés, de 120 000 travailleurs d’ESAT, de 700 000 majeurs protégés et de près de 1 000 000 de bénéficiaires de l’AAH paraît ainsi scellé ». Elle constate que « l’État ne jouera plus aucun rôle dans légalité de traitement des personnes handicapées » et considère qu’ « une telle décision semble guidée avant tout par une logique de réduction de déficits de l’État, le handicap n’étant ainsi perçu que comme une charge à transférer au profit de collectivités elles-mêmes exsangues et qui pourraient être tentées au travers de la manne financière ainsi transférée, plus de 11 milliards d’euros, de détourner ces sommes pour assurer leur propre équilibre ».
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