Les négociations sur les dépassements d’honoraires médicaux piétinent
Entre l’assurance maladie, les syndicats de médecins et les complémentaires santé, un cycle de sept réunions, commencé le 5 septembre, doit s’achever le 17 octobre pour déterminer ce qui peut constituer un « dépassement excessif » d’honoraires, non pris en charge par l’assurance maladie.
Les dépassements peuvent atteindre jusqu’à dix fois le tarif Sécurité sociale. Les complémentaires santé prennent en charge tout ou partie de ces dépassements, mais le « reste à charge » pour l’assuré social peut rester très élevé.
Les syndicats de médecins estiment qu’un encadrement des dépassements passe par une revalorisation des tarifs, mais l’assurance maladie déclare avoir peu de marge pour satisfaire cette revendication. Les complémentaires santé, par la voix du président de l’UNOCAM (union des complémentaires), Fabrice Henry se déclarent prêtes à contribuer à une évolution du tarif de remboursement, si les dépassements d’honoraires facturés sont diminués.
Depuis plusieurs décennies, on a pu constater le désengagement de la Sécurité sociale (honoraires, médicaments, optique, prothèse dentaire, hospitalisation).
La part des complémentaires : mutuelles (sociétés de personnes à but non lucratif), institutions de prévoyance (organismes paritaires gérés par les organisations syndicales et les employeurs), compagnies d’assurance (sociétés à but lucratif pratiquant la sélection des risques), selon le principe des vases communicants, augmente sans cesse, avec des conséquences sur le taux des cotisations des adhérents.
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