PROSTITUTION - Pénaliser les clients. Telle est la mesure phare de la proposition de loi qui sera examinée mercredi 27 et vendredi 29 novembre à l'Assemblée nationale. Elle n'a d'ailleurs pas manqué de créer la polémique avec plusieurs pétitions de personnalités qui s'y opposent. Cette disposition n'est pourtant pas la seule contenue dans ce texte, présenté par les députées socialistes Maud Olivier (Essonne) et Catherine Coutelle (Vienne).
Soutenue par la ministre des Droits des Femmes Najat Vallaud-Belkacem et sa collègue de la Santé Marisol Touraine, cette proposition de loi entend plus globalement "responsabiliser" les clients de prostitués et "renforcer la protection des victimes de la traite des êtres humains et du proxénétisme". Au final, le gouvernement ne se cache pas de vouloir abolir le système prostituteur. Le HuffPost vous propose d'entrer plus en détail dans ce texte.
Suppression du délit de racolage
C'est l'autre point polémique de la proposition de loi: il entend supprimer le délit de racolage public. Il a été instauré en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. Il entendait ainsi réduire les troubles à l'ordre public. Il promettait aussi, grâce à l'interpellation des prostitué(e)s interpellé(e)s de recueillir des informations sur les réseaux de prostitution. Ce point est aujourd'hui défendu par son successeur Manuel Valls: "Ce délit aide à la connaissance des réseaux. La prise d'empreintes via la garde à vue, les auditions, les infiltrations numériques, permettent d'agréger toute une série de renseignements indispensables", a-t-il affirmé le 14 novembre dernier....
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