Honduras: des fraudes à la présidentielle, selon l'ex-juge Garzon
AFP/AFP/Archives - La Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) a constaté des fraudes à la présidentielle de dimanche au Honduras, a déclaré vendredi à l'AFP à Asunción l'ancien juge espagnol
La
Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) a constaté des fraudes à
la présidentielle de dimanche au Honduras, a déclaré vendredi à l'AFP à
Asunción l'ancien juge espagnol Baltasar Garzon, membre d'une mission
d'observation pendant le scrutin.
Le processus électoral
au Honduras a été très préoccupant. Du point de vue de la mission dont j'ai
fait partie, celle de la Fédération internationale des droits de l'homme, nous
sommes amenés à dire qu'il y a eu fraude électorale par différents mécanismes et
différentes voies", a-t-il affirmé lors d'un déplacement au Paraguay.
Membre d'une
délégation de la FIDH de 11 personnes, il a notamment fait état
d'"achats" de votes et d'"autres types de fraudes qui figurent
dans le rapport présenté au Honduras".
L'ancien magistrat,
qui s'était rendu célèbre en 1998 en faisant arrêter à Londres l'ex-dictateur
chilien Augusto Pinochet, a estimé que l'important désormais était que la
situation ne "dégénère pas en violences" au Honduras.
"Un processus
démocratique doit être beaucoup plus clair", a poursuivi M. Garzon,
critiquant également l'"opacité totale" du financement des campagnes
électorales dans ce pays instable d'Amérique centrale.
Les autorités
électorales honduriennes ont accordé la victoire à la présidentielle au
candidat du parti conservateur au pouvoir, Juan Orlando Hernandez. Mais ces
résultats sont contestés par la candidate de gauche Xiomara Castro, et son
époux Manuel Zelaya, ancien président renversé en 2009 par un coup d'Etat, qui
ont appelé à une manifestation samedi.
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