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vendredi 29 novembre 2013

Honduras: des fraudes à la présidentielle, selon l'ex-juge Garzon

Honduras: des fraudes à la présidentielle, selon l'ex-juge Garzon



                                      La Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) a constaté des fraudes à  la présidentielle de dimanche au Honduras, a déclaré vendredi à l'AFP à Asunción l'ancien juge espagnol Baltasar Garzon, membre d'une mission d'observation pendant le scrutin
AFP/AFP/Archives - La Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) a constaté des fraudes à  la présidentielle de dimanche au Honduras, a déclaré vendredi à l'AFP à Asunción l'ancien juge espagnol Baltasar Garzon, membre d'une mission d'observation pendant le scrutin

La Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) a constaté des fraudes à la présidentielle de dimanche au Honduras, a déclaré vendredi à l'AFP à Asunción l'ancien juge espagnol Baltasar Garzon, membre d'une mission d'observation pendant le scrutin.
Le processus électoral au Honduras a été très préoccupant. Du point de vue de la mission dont j'ai fait partie, celle de la Fédération internationale des droits de l'homme, nous sommes amenés à dire qu'il y a eu fraude électorale par différents mécanismes et différentes voies", a-t-il affirmé lors d'un déplacement au Paraguay.
Membre d'une délégation de la FIDH de 11 personnes, il a notamment fait état d'"achats" de votes et d'"autres types de fraudes qui figurent dans le rapport présenté au Honduras".
L'ancien magistrat, qui s'était rendu célèbre en 1998 en faisant arrêter à Londres l'ex-dictateur chilien Augusto Pinochet, a estimé que l'important désormais était que la situation ne "dégénère pas en violences" au Honduras.
"Un processus démocratique doit être beaucoup plus clair", a poursuivi M. Garzon, critiquant également l'"opacité totale" du financement des campagnes électorales dans ce pays instable d'Amérique centrale.

Les autorités électorales honduriennes ont accordé la victoire à la présidentielle au candidat du parti conservateur au pouvoir, Juan Orlando Hernandez. Mais ces résultats sont contestés par la candidate de gauche Xiomara Castro, et son époux Manuel Zelaya, ancien président renversé en 2009 par un coup d'Etat, qui ont appelé à une manifestation samedi.

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